COLLISION (When We Collide 'Luke Hemmings')

>> CHAPITRE 26

18 – Anarbor

 

Mes lourdes paupières s’ouvrirent, révélant mon salon et ses douces lumières tamisés autour de moi, m’indiquant que personne n’était à la maison. Et puis j’entendis un léger ronflement dans mon oreille, provenant du pesant corps collé à moi.

Le bord du canapé m’avait servi de coussin durant la nuit et il semblerait que j’avais servi de coussin à Luke. Son bras était enrouler assez fermement autour de ma taille et sa tête était posé sur mon épaule, nos jambes toujours entremêlés ensembles. Cette position avait été assez confortable pour dormir, mais après avoir passé 8 heures dans cette posture, j’ai changé d’avis.

Je pose mes coudes sur ses épaules et met une main dans ses cheveux tout aplatis. Je les ébouriffe légèrement tout en regardant autour de moi pour chercher mon téléphone, le trouvant à l’autre bout de la pièce sur la table.

Je soupire et commence à chercher le téléphone de Luke. Alors qu’il resserrait son étreinte autour de ma taille encore plus fort qu’il ne le faisait déjà, j’aperçu sa poche arrière s’éclairer et tend immédiatement ma main pour l’attraper. Il s’agite brutalement, et je me gèle sur place, gardant ma main tendu au-dessus de lui. Il s’arrête après quelques secondes et je glisse dans son pantalon ma main pour sortir son téléphone.

« Autumn, arrêtes de me toucher les fesses. » marmonne Luke. Je sursaute à cause de sa voix, ne m’attendant pas à ce qu’il parle tant donné que ses yeux étaient fermés et que sa respiration restait stable.

« Je ne voulais pas ! » rigolais-je, attrapant son téléphone avec la main qui était dans ses cheveux.

« Ta main était sur mes fesses. » Sa voix était rauque et calme, me faisant suggérer qu’il sentait également les courbatures qui avaient envahi son corps. Je déverrouille son téléphone pour regarder l’heure, m’étonnant du fait qu’il était 9H et qu’il n’y avait déjà plus personne dans ma maison.  

« Il était dans ta poche. » dis-je pour me défendre.

« Donc pas comme ça ? » Il retire une de ses mains de ma taille et me pince les fesses, me faisant échapper un petit cri aigu.

« NON ! » Je le frappe, lui montrant ma détermination alors qu’il finit enfin par se redresser et s’assoir. « Pas comme ça. » dis-je alors qu’il se décale en se rapprochant de moi.

« Jésus, heureusement que je porte un t-shirt pour une fois. » Il me lance un regard noir en massant sa poitrine, m’indiquant que je l’avais probablement frappé plus fort que je le voulais. « Qu’est-ce qui est arrivé à ton ‘Personnes ne mérites de se faire frapper par sa moitié’ ? »

« Euh, je ne suis pas ta moitié. » blaguais-je, le regardant de haut en bas.

« Alors je suis quoi ? Un bout de pain ? » Réplique-t-il. Je me redresse sur le canapé, le forçant à s’éloigner de moi.

« Tu es mon meilleur ami. » Je lui fais un grand et ridicule sourire, qui était de toute évidence faux. Je croise mes jambes alors qu’un petit sourire en coin apparait sur son visage.

« Ton meilleur ami qui aime faire ça. » Il se penche vivement vers moi, m’embrassant férocement. J’attrape un bout de son t-shirt dans mes mains, me pressant contre lui pendant une demi-seconde avant de le repousser.

Son sourire réapparut sur son visage alors qu’il se rapproche encore, descendant le long de mon cou laissant ses douces lèvres recouvrirent chaque centimètre de ma peau.