- Merci, lançais-je alors qu'on marchait jusque chez moi ensemble.
- Pourquoi? Répondit-il.
- Pour m'avoir fait me rendre compte que t'étais l'antidote à mes vices.
C'était vrai, je me rendais compte qu'avec lui mes pulsions violentes étaient plus calmes, se transformaient en simple folie douce qu'on soignait ensemble à coup de brulures de cigarettes qui nous plaisaient à deux.
- L'antidote? Non, sourit-il.
- Pardon? Demandais-je.
- Je ne suis pas l'antidote, je suis le poison. C'est là mon charme, il se tourna vers moi en souriant, le regard plein de défi.
- Quel genre de poison? Souriais-je.
- Le genre qui va te plaire, gout fruit de la passion. Puis je vais retomber dans mes vices après t'avoir fait penser que je soignait les tiens. Je vais partir parce que la routine avec toi ne me suffira plus, parce que j'aurais exploité tout ce qui peut me rendre heureux avec toi. J'aurais aimé être avec toi mais ça se finira dès l'instant où j'aurais ressenti une vague de tristesse. C'est ainsi que le passion se transforme en poison avec moi, il me fit un de ses sourires cassés.
On était arrivés devant chez moi. Je m'arrêtais. Il me regardais avec ses yeux à l'éclat insolent. Je l'attrapais par les épaules, le poussant contre ma porte en m'avançant vers lui.
- Je tente le coup, susurrais-je contre ses lèvres.
Puis je goûtais au fruit de la passion. Une vague de joie me pris, agitant mon coeur et éclatant mes entrailles. Je le poussais un peu plus contre la porte, le faisant couiner alors que j'enfonçais mes dents dans sa lèvre inférieure.
Le lendemain matin il n'y avait plus personne dans mon lit, juste un mot disant que l'affection ne faisait pas partie du plan, qu'il ne savait pas s'il devait être désolé ou non mais il y avais son adresse, « au cas où tu voudrais me trouver. »
C'est ainsi que je me trouvais dans son quartier, devant son appartement en attendant qu'il ne m'ouvre. Lorsqu'il le fit c'est un sourire éblouissant qui m'accueillit, me laissant y répondre alors que je pénétrais dans son foyer.
- T'es vraiment un mauvais garçon, laisser le lit froid au réveil... sérieusement? Ricanais-je.
- Je suis fier d'être un vrai mauvais garçon au milieu de tous ces faux saints.
Je ris alors. Nous étions sur son sofa, nous jaugeant du regard.

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happiness ; johnten
Fanfic- On ne m'a dit que du bien de toi. - Ah oui? C'est bizarre. Je ne suis qu'un petit con.