26 - Le mouchoir

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Comme convenu, des que mon chien personnel qui me suis partout a toqué a ma porte je lui ai indiqué ce que me disais le petit papier. Il m'a au départ dit que ce mouchoir n'était qu'un simple bout de tissu mais je lui ai alors sorti un monologue digne des plus beaux Shakespeare.
Finalement je me retrouve devant le couloir des bonnes. Seul hic, mon Yorkshire est toujours collé a mes baskets...

- Avance et essaie de trouver quelqu'un...

- Tu ne viens pas ? Lui demandais-je surpris.

- Pas dans le couloir des bonnes, c'est tellement miteux que j'ai pas envie de me prendre une dalle du plafond sur la tête.

Ah, merci du conseil. Vaut mieux regarder en haut qu'en bas ici alors.

En effet, l'humidité décolle le papier peint taché. Le parquet grince et a certains endroit il en manque même des parties. Le manque de lumière, l'odeur de moisi, les murs rongés au niveau du sol et la décoration manquante. Pas de doute je suis au bon endroit.

Je marche quelques mètres avant qu'une vieille femme s'avance vers moi.

- Bonjour maitre, que nous vaut votre visite.

Son ton et ses mots me choquent d'un premier abord mais il ne faut pas oublier ou nous sommes. Elle se baisse en levant sa robe pour me saluer. Ses yeux longent le sol et si elle pouvait se cacher derrière un mur je suis sur qu'elle ferait. Pauvre femme.

- Bonjour, ne m'appelez pas maitre, Sam ira très bien.

- Je n'y suis pas autorisé maitre.

- Si je vous y autorise dans ce cas. Hier une de vos collègue a oublié son mouchoir dans ma chambre. Je voudrais voir une certaine Luna.

Son regard se plonge dans le mien et il change d'un coup. Elle me fait signe de la main de la suivre en s'assurant qu'il n'y a personne derrière elle. Ses pas sont rapide et elle me conduit vers une pièce au fond du couloir.

De l'extérieur rien n'est suspect seulement son regard a changer et ça m'intrigue. Dois-je être sur mes gardes ou au contraire être curieux d'en apprendre plus...

Elle tourne dans un petit couloir et je suis maintenant a l'abri du regard de mon surveillant. Au fond de ce dernier se trouve une porte en bois foncé. Celle-ci très mal entretenu grince lorsque la servante l'ouvre et c'en est même a se demander si elle ne va pas tomber sous son poids.

Le caniche n'avais pas tord, c'est en piteux état et je commence même a devenir parano. Chaque grincement me fait tourner la tête en priant pour ne pas me prendre un bout de parquet sur le coin du nez.

- Si vous êtes venu pour Luna dans ce cas je dois vous poser une question.

- Très bien. Cette histoire devient de plus en plus flippante.

- Selon vous, quel est le pire jour que vous n'ayez jamais vécu ?

- Le 30 septembre 2008.

- Très bien, vous pouvez entrer.

Je le regarde dubitatif.

Entrer ?

Oui mais où ?

J'ai beau regarder la pièce dans tout ses recoins il n'y a qu'une porte et celle ci que l'on vient. La vieille femme me regarde et sourit.
Elle ouvre la porte d'une armoire et j'y découvre un couloir creuser dans le mur.

Hallucinant...

Y'a pas que le vioc' qu'est taré.
Tout le monde dans ce putain de cercle de mafieux est pas normal...

J'avance sur mes gardes lorsqu'une main posée dans me dos me fait sursauter.

- Aller avance ! J'ai soixante six ans et je marche plus vite que toi ! Est ce que tout les vieux sont aussi énervant.

- Vous m'excuserais mais je suis poussé dans un couloir creuser sous je ne sais quoi et on y voit rien en plus !

- Chut ! Baisse d'un ton morveux ou on va nous entendre !

J'y crois pas ! Réprimander par une grand mère qui me dispute pour une chose qu'elle vient de faire.

J'accélère la cadence pour me rendre dans ce dit lieu de rendez-vous plus rapidement. Et non ce n'est pas pour clouer le bec de cette grand mère mal polie. A force de marcher trop vite je heurte une porte et peste.

- Bah alors morveux on regarde pas ou on va ?

Elle ricane et ouvre cette porte.
Ouh, toi bordel t'as de la chance qu'on sois dans c'te situation sinon...

Je reste béat.

La pièce est une sorte de grand réfectoire ou une dizaines de servantes papotes le sourire aux lèvres. Mais ce n'est pas ça qui me sidère.
De dos, au milieu de cette pièce. Cette femme... Non, ce n'est pas elle. Elle ne peut pas être ici.
La vielle femme se racle la gorge et tout les regards se portent sur moi. Seulement ce n'en est qu'un que je retiens et qui me transperce.

- Lou... na...

- Sam...

Ses cheveux lui tombent dans le bas du dos maintenant. Son corps est beaucoup plus arrondis que celui de mannequin qu'elle avais avant. Son sourire est rester le même.
Louie...

Qu'est-ce que fou ma soeur ici ?!

- Lou..na ! Qu'est ce que tu fais la ! C'est hyper dangereux ! Ma soeur souffle en posant une de ses mains sur son front.

- Et voila ! Le petit frère qui joue au protecteur de la grande soeur. Hey minus ! Ça fait une semaine que je suis la et comme tu peux le voir je suis toujours en un morceaux.

Qu'est ce qui ne tourne pas rond dans cette putain de baraque !

- Voila les filles, je vous présente Sam, mon frère. C'est le papa de Newton.

- Newton ! Tu sais ou il est ! Luna dit moi faut que j'aille le chercher. Une femme d'âge mure intervient.

- Du calme petit, ton môme se porte très bien. Tu vas devoir être patient.

- Merci Elizabeth, bon, mon petit Sam, tu as ici un regroupement prêt a t'aider.

- A m'aider ?

- Oui c'est ça.

- Attends, comment t'a su que j'allais venir, et le mot, le mouchoirs ?

- Papa te connais, vous êtes les même imbecile. Il soupçonnait que cette mafia aient des informations mais pas qu'ils détiennent Newton. Lorsqu'il m'a envoyer ici c'était pour que je fasse la même démarche mais avec lui a ta place.

- Hein ?!

- Oui il avais prévu de faire ce que tu fais mais t'es arriver avant et il a jugé que c'était plus simple de t'envoyer toi.

- Donc attends, vous êtes toutes des infiltrées ?

- Ferme ta bouche deux minutes petit et laisse Luna t'expliquer. Putain cette Elizabeth est pas mal dans le coté agaçant.

- Très belle remarque Elizabeth ! Les deux femmes se tape dans la main pendant qu'assis sur ma chaise je vogue en plein cauchemar. Bon laisse moi t'expliquer frérot ...




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N'hésitez pas à commenter ☺️.

Insta: @LeeBeezBee_

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After the endOù les histoires vivent. Découvrez maintenant