Leur rencontre s'est réalisée par pure coïncidence. Deux parisiens, deux ados, une amitié devenue amour. Marinette et Adrien se rencontrent à travers un nouveau jeu vidéo, ils deviennent très amis puis un jour... L'amour prend place dans leur cœur...
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Je souriais tendrement. Adrien avait besoin d'aide et même si je n'étais pas la mieux placé pour l'aider, je me portais quand même volontaire.
Tous les deux, nous avions beaux n'être que deux personnes encore inconnues l'une à l'autre, il fallait que l'on apprenne à se faire confiance. Et ce moment était aujourd'hui et non demain.
Calmement, je m'asseyais à côté de lui. Les cours étaient terminés. Nous étions mercredi et avions donc, toute l'après-midi devant nous. Un large temps pour apprendre à se connaître, et j'avouais que je redoutais pas mal la suite de cette après-midi avec lui.
- Eum... Et sinon, tu... tu es .... mannequin ?
J'essayais de faire la conversation sans pour autant être alaise. Adrien souriait légèrement avant d'hocher la tête.
Très bien...
Devais-je prendre son silencieuse comme un bon point pour moi ? Toute mon âme paniquait et je brûlais de honte, intérieurement. Pourquoi ne disait-il donc rien ? Pourquoi restait-il muet comme une carpe ?
Il devait penser. Cependant, il ne voyait donc pas tout le mal que je me donnais pour ne pas nous laisser plongé dans un silence si profond que j'allais m'y perdre ?
Peut-être qu'il ne pensait même pas à moi. Peut-être même qu'il m'ignorait volontairement. Moi et mes questions à la mords-moi-le-noeud.
- C'est un chagrin d'amour... Souffla le blond à côté de moi, gardant son regard rivé devant lui.
- Q-Quoi ? Tu... tu t'es fait brisé le... le cœur ?
Ma voix était toute aussi surprise que je l'étais. Adrien avait alors donc le cœur brisé. C'était les raisons de ses larmes, la femme de sa vie l'avait quitté. Cela expliquait bien des choses !
Mais, qui était-ce ?
- Hm... Et tu sais ce qui est le plus douloureux dans un chagrin d'amour ? Me demanda-t-il calmement.
- Non, quoi ?
- C'est de ne pas pouvoir se rappeler ce qu'on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation de bonheur parce que si tu la laisses s'en aller... Tu ne la retrouveras plus pour toujours...
Et il avait raison. Dans le fond, le chagrin d'amour représentait bien ça. Il venait de me dire les plus grandes lignes. Évidemment, il gardait les plus petits détailles pour lui. Mais ça, je ne pouvais pas lui en vouloir. C'était normal. Je ne pouvais m'empêcher de me demander qui lui avais brisé le cœur.
Un garçon si gentil et si fragile comme lui ne devrait pas souffrir comme ça. J'aurais aimé l'aider. Mais, je ne savais pas comment faire et ça me désolait véritablement.
D'un coup je vis Alya nous faire signe à tous les deux pour qu'on nous la suivions quelque part.
Curieux et intrigués nous la suivions sans se poser la moindre question. Une fois qu'on nous arrivions dans le placard à ballet, nous regardions tout autour de nous.
- Alya ? On fait quoi ici ? Alya ?
On entendit la porte se fermé derrière nous et une clé qui se tournait dans la serrure. Je me jetais sur la porte pour essayer de l'ouvrir mais Alya nous avait déjà enfermés. Le souci était, qu'il y avait un problème la dedans.
J'étais claustrophobe.
Depuis enfant, je n'avais jamais supporté d'être enfermer dans un petit endroit sans issus de secours.
Alors instinctivement, je me mettais à crier. La suppliant de nous laisser sortir.
- Non, non, non... Alya ouvre la porte ! Je t'en prie ! Je... Je suis clausophone !!
J'avais beau taper la porte elle n'était plus là et je commençais vraiment à paniquée.
Puis, je sursautais fortement en sentant des bras s'enrouler autour de moi. Il ne me fallut que quelques secondes pour reconnaître l'odeur d'Adrien.
(T. D (Tite-Demone): en même tant, il a que lui dans un placard à ballais <<)
- Eh... Ça va aller, respire doucement, prend une grande inspiration puis expire. Recommence jusqu'à te calmer complètement
- D'accord...
Je faisais comme il m'avait dit. Doucement, je prenais une grande inspiration et j'expirais. Au fur et à mesure, petit à petit, je finis par me calmer. Les conseils d'Adrien étaient géniales et ses bras avaient l'air si musclés et sa peau et semblaient si douce sous mes mains.
[ N.D: T.P: j'en fais trop ma Lady ? 🤔 Completementfolle: Non, t'inquiète pas. 😌😂. ]
- Ça va mieux ?
- Oui... Merci Adrien mais comment tu savais ça ?
- Ma mère aussi était claustrophobe et mon père m'a expliqué comment il fallait faire pour la calmer et que sa marche à tous les coups.
- Je confirme sa marche très bien.
Nous nous assîmes au sol pour attendre que Madame Césaire décide enfin de nous libéré mais pendant ce temps je décidai de faire plus ample connaissance avec lui.
- Pourquoi ton père ne te laissait jamais venir à l'école avant ?
- Il a décidé cela suite à l'accident tragique et mortel de ma mère. En fait.... Elle... Elle a été renversé par un chauffeur ivre. Et puis, disons que ma fuite n'a pas apaisé sa fureur.
- Je suis désolé... Je ne le savais pas...
- Ce n'est pas grave Marinette. J'ai finis par me faire de ne plus l'avoir en face de moi mais en photo. Cependant, mon père, lui, refuse de tourner la page...
- Et il a eu peur qu'il t'arrive la même chose, c'est ça ?
- C'est ça. Au début, je comprenais, tu vois ? Mais avec le temps j'ai commencé à m'ennuyer dans cette grande et vide maison, ou il n'avait que mon père, le gorille et sa secrétaire, Nathalie.
- Elle est avec vous depuis longtemps ?
- Bien avant ma naissance il me semble. Je crois que Nathalie était la meilleure amie de ma mère...
- Aujourd'hui, tu l'as vois comment exactement ?
- Je vois bien qu'elle aime beaucoup mon père et qu'il sera heureux avec elle. Mais père refuse de tourner la page comparé à moi. C'est pour ça que je suis venu au lycée.
- Tu es vraiment très courageux Adrien...
- Merci Mari et merci de m'avoir écouté. Ça fait du bien de parler de tout ça !
- Je t'en prie Adrien !
On ne rajoute plus rien après tout ça, je n'osais pas demander qui était la personne qui lui avait brisé le cœur je trouve que j'avais assez fais de boulette pour le moment !
Mais au moins, j'avais vu ce que personne n'avait encore vue. Son côté doux et fragile.
À ce moment-là, je m'étais promis que je l'aiderais à se sentir heureux en amour comme en amitié. J'en avais fait le serment ! Et à présent, il ne restait plus qu'à l'appliquer.
