Chapitre 39

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Je me réveille au côté de la femme que j'aime. J'ai passé une nuit extraordinaire, et bordel je n'ai jamais ressenti autant d'amour et de désir. Camila m'a fait découvrir ce qu'est l'amour.

Je me lève avant elle, mais je me souviens vite que je n'ai plus de vêtements. Je souris donc, me remémorant cette nuit magique. Je la regarde dormir profondément, son visage d'ange me laisse sans voie. Je la trouve tellement jolie.

J'enfile rapidement un pyjama et me dirige vers la cuisine. Je veux lui préparer un bon petit déjeuné, seulement je ne connais pas énormément de plats. Je décide de regarder dans le réfrigérateur, il doit y rester des croissants surgelés. Je les fais cuire au four, et je fais chauffer le lait et y introduit le chocolat en poudre. Je prépare le jus d'orange, des tasses ainsi que des verres. Sans oublier, la fameuse confiture de ma mère, je suis sûre qu'elle va l'adorer.

Soudain, quelqu'un frappe à la porte. Je me demande si ce n'est pas ma mère à cette heure ci, ça lui arrive de revenir le matin. Ne voyant rien dans le juda, j'ouvre directement la porte. Je tombe nez à nez avec la personne que je déteste le plus au monde.

《Mike. Que fais-tu ici ? Tu n'es pas en taule?》 Je lui demande en croisant les bras

《Comme tu peux le voir ma fille, je suis en permission. Un de tes oncles est décédé et c'est aujourd'hui qu'on l'enterre.》 Dit-il en essayant d'entrer

Je le repousse brusquement pour ne pas qu'il mette un seul pied chez moi.

《Dégage, tu n'as pas le droit d'être ici》

《J'ai tous les droits !》 Il me pousse, et je tombe

《Sors d'ici ! Tu n'es plus rien pour moi et pour maman》

《Ferme ta gueule !》 Il hurle

《Toi ferme ta gueule !》

Je me relève, il fait comme chez lui et s'avance à la cuisine.

《Ça sent bon dis donc, t'as fait ça pour qui ?》

《Dégage》 je répète une nouvelle fois

《Tu as fait ça pour qui ?》

Je m'avance vers lui, prête à lui en mettre une. J'ai terriblement peur pour Camila, si il découvre qu'elle est ici il va lui faire du mal.

《Ça ne te regarde pas. Dégage ou j'appelle les flics》 je le menace

《Un garçon ? C'est ça ? Ma fille est une pute !》

《Je ne suis pas ta fille》

《Ce mec, il t'a baisé cette nuit c'est ça ?》 Il se rapproche de moi, le regard noir.

Rien n'a changé, cette personne est toujours mauvaise. Son regard est le même, de la colère.

《Ferme la, ce n'est même pas un garçon, c'est une fille ! Si tu avais été un parent normal tu aurais pu le savoir, mais non. Tu es un putain de taulard et si tu savais comme j'ai honte de toi !》 Je hausse la voix

《Tu as honte de moi ? Ça devrait être l'inverse ! Ma putain de fille est une guine !》 Il hurle 《si j'avais été là ça ne se serait pas passé comme ça》

《Dégage》 Je fais un grand geste pour lui indiquer la sortie

《Tu n'es qu'une putain de guine ! Tu me dégoûtes, toi, ta mère et ta pute de copine !》

《Ne parle pas d'elle comme ça !》Je rétorque

《Je te parle comme ça si j'en ai envie ! Comment tu as pu oser devenir comme ça ?》 Il s'approche brusquement

《Et toi, comment as-tu pu faire autant de mal à ma mère, à notre famille ? Tu n'as jamais été un bon père, tu n'es rien d'autre qu'une pauvre merde.》

Je le pousse instinctivement, mais il revient à la charge, me claquant la tête sur le mur.

《Qu'est ce qui ne va pas chez toi ?》Il hurle, en commençant à m'etrangler 《ma pute de fille lesbienne, il n'y a pas de ça chez moi !》

Sa pression sur mon cou se faisait de plus en plus forte. Je me débattais tant que je le pouvais, je perdais peu à peu conscience. Ma vision se faisait trouble, mais j'entendis sa voix, ma mère en panique. Il m'est impossible de dissocier le moindre mot, je ne peux qu'entendre et sentir l'odeur de brûler dans la pièce.

Il continuait à serrer, et je ne pouvais plus rien ressentir. C'est la fin pour moi. Je ne pensais qu'au bien être de ma mère et de Camila

My Opposite. {CAMREN}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant