Chapitre 6

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Je suis réveillée en sursaut par les bruits incessants de mon téléphone.

Qu'est-ce que c'est que ce cirque, il déraille ou quoi ?

Encore à moitié endormi, je regarde d'où proviennent ces notifications que je trouve particulièrement bruyante. Instagram.

La première pensée qui me vient c'est : Donovan.

Pourquoi je pense à lui moi ? Surtout pourquoi je le relis tout de suite à Instagram ? Je dois être sacrément fatigué... Pff pas étonnant il est 3 heures du matin.

Je souffle, déjà que je dors mal, si on me réveille si tôt ça ne va pas arranger les choses.J'ouvre l'application et contemple les messages de la personne qui ont perturbé mon sommeil. Effectivement, c'est belle et bien Donovan.

Mais pourquoi m'harcèle-t-il de message ? Depuis que je suis rentrée en seconde, Donovan ne m'a jamais porté un grand intérêt - rappeler vous que je ne suis qu'une simple humaine, et lui l'héritier du trône vampirique -, mais ne m'a jamais harceler, bon certes il n'a jamais arrêter personne quand il me voyait me ferme violenté, mais il n'a pas participé. C'est déjà ça.

Donc comprenez-moi quand je ne suis guère rassuré en le voyant me sourire, en le trouvant près de mon casier et en le voyant me harceler de messages. Surtout que mon cerveau, par ce brusque réveille, n'a pas encore décidé de bien se mettre en marche.

Donc sur un coup de tête j'ouvre ses messages, m'attendant à ce qu'il est commencé à suivre le mouvement du cyberharcèlement :

"- Ha enfin j'ai cru que tu n'allais jamais accepter ma demande d'ami ! Je t'ai vu partir en furie tout à l'heure, pas trop énerver ?" Envoyé juste après que j'ai accepté sa demande.

Sa touche d'humour sur un évènement de ce genre, à plus tendance à me mettre en colère, qu'à faire rire. Quand es-ce que j'ai ris pour la dernière fois d'ailleurs ? Je ne sais pas.

Autre message de sa part, une heure après le précédent :

"- Merci de m'ignorer j'apprécie. Je t'intimide tant que ça ? ;)"

Évidemment que non ! Comme il m'énerve quand il dit des choses comme ça, d'ailleurs sont prochain message confirme qu'il le sait :

"- J'ai cru que te dire quelque chose comme sa, allait te faire réagir mais non. Tout va bien ?"

Pff je dois vraiment être épuisée là, j'ai l'impression qu'il s'inquiète. Bonne blague mon cerveau.

Puis là les messages défiles - et continue toujours - par un seul mot :

"- Répond."

Je souffle - encore -. Je pourrais simplement mettre mon téléphone en silencieux mais, pour je ne sais quelle raison, je veux lui répondre :

"- Stop.

- Ha enfin ! Pourquoi tu ne m'as pas répondu avant. Je n'aime pas attendre.

- Peu être parce qu'il est trois heures du matin. Tu ne dors jamais ou quoi ?

- Les vampires n'ont besoin que de peu d'heures de sommeils, donc je préfère consacrer mes heures de sommeils pour les cours ;)

- Ouais. Vachement intéressant dit donc. Bref pourquoi tu m'envoies un message ?

- J'ai vu ce qu'il c'est passé à la cantine et donc je voulais savoir si ça allait.

- Haha. Bonne blague. T'en à d'autre du genre ?"

Quelques secondes s'écoulent.

"- Je ne plaisante pas.

- Arrête un peu Smith, tu ne m'as jamais calculé. C'est quoi encore, pour prouver à tes potes que toi aussi tu peux harceler la petite humaine ? Je préfèrerais limite que tu ne fasses pas semblant de t'inquiéter pour moi et que tu fasses comme les autres. C'est inutile, je n'ai pas besoin de ta fausse pitié.

- De un ce n'est pas de la "fausse pitié" et de deux ce n'est pas de la pitié tout court. Et je ne te parlais pas avant car So-Truc, l'asperge là racontais des trucs sur toi, enfin plutôt ce que tu disais sur les créatures surnaturelles. Et donc comme un con j'y ai cru."

Je dois relire trois fois le message pour qu'il fasse enfin tilt dans ma tête. Sophya. C'est elle qui m'a causé tout ça. La rage commence à s'infiltrer dans mes veines.

Je répondis, les mains tremblantes :

"- Pourquoi ? Je ne comprends pas. Pourquoi tu n'y crois plus ? Pourquoi à telle raconté ça ? Qu'est-ce qui me prouve que tu dis la vérité ?

- Une question à la fois s'il te plaît je ne suis pas une machine. Pourquoi, je ne sais pas. Je n'y crois plus parce que, quand je t'ai aperçu dans la classe, quand j'ai croisé ton regard, j'y ai vu quelque chose."

Vu qu'il ne continua pas sont message je lui demande qu'est-ce qu'il a vue. Il répondit après quelques secondes qui semblaient des heures :

"- Tu sais sûrement que les yeux sont le reflet de l'âme ? Eh bien quand j'ai croisé ton regard, l'autre jour en classe, bizarrement je n'y ai rien vu, aucune émotion, aucun sentiment. Comme si quelque chose c'était... Je ne sais pas, brisé, peu être."

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Je sais je suis méchante, je vous laisse sur cette fin, sans vous laissé voir comment a réagit notre petite Crystal.
J'espère néanmoins que ce chapitre vous a plus.
Je ne pense pas que l'histoire dure très longtemps car j'ai peur de ne plus trouver d'inspiration, vue que cette histoire est écrite sur un coup de tête je peu vite être à court d'imagination et me lasser.

Bref la suite arrive bientôt, des bisous.

BriséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant