Le lendemain, Orleth vient pour lui apporter à manger, mais il n'accepta qu'un verre d'eau. Le jour suivant, Thranduil se décida à retourner les voir. Eresrian était alors assit sur le bord du lit, tenant en ses mains une de Luinil. Son regard était tant empli d'inquiétude et de tendresse qu'il avait quelque part l'impression de se revoir avant qu'il ne se déclare à sa douce.
Thranduil : « Eresrian ? Il faudrait songer à vous alimenter et vous reposer. »
Même s'il ne doutait pas de son endurance.
Eresrian : « Je ne bouge pas. Je dois être là pour elle. »
Thranduil : « Pourquoi ? »
Eresrian : « Comment ça pourquoi ? »
Hébété par une telle question, il leva son visage vers ce roi qui le regardait pourtant sans jugement.
Thranduil : « Pourquoi ? Je vous ais dis qu'elle a besoin de repos. En quoi votre présence change-t-elle quelque chose ? »
Eresrian : « Parce que je veux qu'elle sache qu'elle n'est pas seule. Parce qu'elle a été là pour moi. »
Thranduil : « Si c'est là tout, je vais vous faire sortir. »
Eresrian : « Non ! »
Thranduil : « Vous ne m'avez pas donné une raison suffisante pour justifier que votre présence lui apporte quelque chose »
Eresrian : « Je... Je suis certain que ma présence lui apporte quelque chose. »
Thranduil : « Vraiment ? »
Eresrian : « Oui. »
Il resongea à cette fois où il l'avait tenu en ses bras et qu'elle s'était agrippée à lui. A cette fois où elle avait posé sa tête contre son épaule en s'assoupissant. Il reposa son attention sur elle, resserrant un peu plus sa main dans les siennes.
Eresrian : « Oui, je suis certain que ma présence peut lui apporter quelque chose. »
Thranduil : « Pourquoi ? »
Eresrian : « Je le sais. »
Thranduil : « Ca ne me suffit pas. »
Il voulait l'entendre le dire, le voir, une bonne fois pour toute.
Eresrian : « Bon sang mais que voulez-vous entendre ?! »
Jura-t-il en reposant son attention sur lui.
Thranduil : « Je veux entendre pourquoi vous êtes en train de lui broyer la main de votre peine. Je veux entendre pourquoi vous êtes jaloux. Je veux entendre pourquoi vous êtes plus impliqué qu'un capitaine ! Pourquoi vous ne voulez pas la laisser partir ?! »
Eresrian : « Mais je l'aime ! »
C'était sortit tant naturellement et avec tant d'émoi, que le silence qui s'en suivit le pétrifia. Il l'aimait ? Oui. Plus que tout. Il avait déjà commencé à le réaliser depuis le mariage d'Elladan. Mais là, l'idée de la perdre, ça avait tout bousculé en lui. Embarrassé, il reposa son attention sur le visage de l'elfine, en prenant soin d'avoir une prise moins forte sur sa main.
Eresrian : « Je sais que je ne peux pas... Mais ma vie n'a aucun sens sans elle. Je préfère encore la voir au bras d'un autre que ne plus jamais pouvoir être à ses côtés. »
Voilà que c'était enfin avoué. Thranduil expira calmement et reposa son attention sur le visage de son amie quand Feren arriva.
Feren : « Mon seigneur, des cavaliers sont en approche«
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Luinil
General FictionOlorin : « Il ne parle pas sindarin » [...] Luinil : « Il ne guérira pas en quelques semaines.» [...] Luinil : « Dis-moi ce qui te ronge » Eresrian : « Non » [...] Eresrian : « Je suis dangereux. Ne vous approchez pas » [...] Eresrian : « Vous êtes...