Chapitre 10

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A peine arrivés, ils laissèrent leurs montures aux mains des gardes d'Elrond et se firent accueillir par lui. Voilà des millénaires qu'il n'avait vu l'elfine et il fila d'abord vers elle pour une accolade amicale.

Elrond : « Cher Luinil ! Que je suis heureux de te revoir enfin ! »

Luinil : « Le plaisir est partagé. »

Une silhouette ne tarda pas à se montrer, familière pour les deux hauts elfes, moins pour les autres.

Luinil : « Celebrian, vous n'avez guère changé. »

Celebrian : « Vous non plus. »

Une brève accolade et tout le monde parti vers le salon. Tauriel et Eresrian se tenant à l'extérieur, l'elfine essaya d'engager la conversation avec lui.

Tauriel : « Il me semble vous avoir aperçu à la Lorien. »

Eresrian : « Hm »

Tauriel : « J'ignoriez que vous serviez Luinil. »

Mais il ne semblait très intéressé. Elle se pinça les lèvres et observa à son tour devant elle.

Tauriel : « Demoiselle Luinil est aussi rayonnante que Galadriel, j'étais surprise la première fois que je l'ai vu. »

Eresrian : « Elle est bien plus belle et lumineuse. »

L'elfine esquissa un sourire, amusée, que pour Luinil, il accepte de faire une phrase.

Tauriel : « Avez-vous toujours été à son service ? »

De nouveau elle n'eut de réponse et elle soupira. Bientôt deux silhouettes semblables se montrèrent et l'elfine fut étonnée de voir ce capitaine se raidir et afficher un air méfiant.

Tauriel : « Il s'agit des fils d'Elrond. »

Eresrian les fixa alors un peu plus en détail avant de se remettre en position. Le groupe échangea longuement avant que Luinil et les jumeaux n'aillent voir cette terrasse ou aurait lieu la cérémonie. Eresrian observait de loin alors qu'elle leur expliquait comment ça allait se passer. Des jeunes enfants arrivèrent en courant, jouant entre eux. Eresrian fronça les sourcils et débarqua, les empêchant de venir près de l'elfine.

L'elfine et les jumeaux l'observèrent les éloigner sans oser les toucher. Luinil se pinça les lèvres pour ne pas rire. Il bougeait les mains comme s'il chassait des mouches au niveau de ses genoux.

Eresrian : « Oust ! »

Une fois les petits monstres partis, le trio se remit à parler.

Vana : « Ah, vous n'avez pas vu trois petits ? »

Eresrian : « Par-là. »

Vana : « Merci, gardez-moi celui-là. »

Elle lui colla dans les bras un si jeune elfe qu'il faisait à peine la moitié de son bras en hauteur. Luinil détourna une nouvelle fois les yeux pour l'observer. Il était clairement mal à l'aise et ne savait comment le tenir. Le nourrisson, voulant jouer et s'agitant, lui attrapa une mèche de cheveux pour se hisser, le faisant grogner. Elladan et Elrohir se retinrent de rire et, ayant eu les informations dont ils avaient besoin, ils quittèrent la terrasse par l'entrée près du pupitre. Luinil s'approcha de son capitaine qui, excédé avait saisi l'enfant par le vêtement dans le dos et le tenait loin de lui, le bras tendu.

Elrond et Thranduil qui se dirigeait vers le bureau du premier, aperçurent la scène et se stoppèrent, à la fois amusés, surpris et quelque peu inquiet pour l'être vivant qui pendait au bout de son bras. Se demandant combien de temps il allait le garder en vie. Mais rapidement une autre silhouette se montra.

LuinilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant