L'humanité a enfin trouvé la cité parfaite où prospérer ! Fondée par le Doyen Théodore Rupert, Célestia aurait pu être décrite comme une société "utopique" par les habitants de l' "Ancien-Monde". Pourtant, il semblerait qu'avec "Nouveau-Monde", un...
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Jess se tenait là, allongée dans un lit de l'Hôpital de Célestia. Un masque à oxygène sur la bouche, les médecins, infirmières et androïdes soignant se démenaient pour la faire sortir de son coma. Derrière la grande vitre qui les séparait du bloc opératoire, Enzo, Arnaud & Todd étaient assis sur des chaises posées aux alentours de la salle. Enzo avait la mine dépitée, ne faignant un sourire que lorsqu'il sentait la main de Todd se poser sur son épaule pour lui donner du courage. Arnaud, lui, restait là : pensif, les bras croisés. Trop de choses se passaient dans sa tête sans qu'il puisse à présent déterminer le mieux qu'il puisse faire.
Soudain, l'on entendit deux personnes courir dans le grand couloir menant à cette salle d'attente. Ces bruits de pas provenaient de deux figures féminines se ruant dans leur direction : Blanche et Rosie.
Rosie : Ah ! Vous voilà ! Vous êtes de retour ! On était sûres que ce vaisseau de G.A.I.A. vous avez raccompagné ici !
Blanche : Mais où étiez-vous partis, les garçons ? Nous sommes restées sans nouvelle de vous pendant plusieurs jours !
Les deux jeunes rebâtisseuses ne purent alors s'empêcher d'apercevoir à travers la vitre le corps d'une jeune femme inconsciente en train de se faire opérer. Rosie retint un petit cri de surprise tandis que Blanche essayait de se figurer la situation.
Rosie : Enzo, c'est... C'est ta sœur ?
Le jeune homme acquiesça de la tête. Rosie se jeta dans ses bras en le serrant fort contre elle. Ce dernier ne put s'empêcher de laisse s'échapper quelques sanglots. Voir Enzo dans cet état mit Blanche très mal à l'aise. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait lui dire ou ce qu'elle pouvait faire. Alors, elle se contenta de se retourner vers Arnaud.
Blanche : Alors tu as ... Changé d'avis ?
Arnaud : Je ne suis pas encore sûr. Mais je me suis engagé auprès du Doyen Rupert. Par conséquent, je n'ai pas le droit de m'évincer comme ça. Heureusement que Jess était là, sinon on y serait peut-être tous passés.
Blanche : Vous avez été attaqués ?
Arnaud : McDwell et ses sbires. G.A.I.A. nous a sauvé la mise mais la sœur d'Enzo n'a pas vraiment eu cette chance.
Le regard de Blanche se tourna à nouveau vers le bloc opératoire. La jeune bretteuse scrutait le visage de Jess et remarqua qu'une infirmière semblait quitter la salle. Voyant que Rosie avait lâché Enzo pour serrer Todd dans ses bras, laissant le jeune blondinet debout et seul, Blanche s'approcha lentement vers lui, en se tenant les deux mains l'une sur l'autre. Lorsqu'il fut à quelques pas de lui, elle se contenta de lui dire : « ça va aller, Enzo ».
Ce dernier se rapprocha d'elle en ouvrant les bras. La jeune bretteuse fit tout d'abord un pas en arrière puis, voyant l'état de son ami, se laissa finalement enlacer. Elle rougit très légèrement une fois dans ses bras. Son regard alternait de tout les côtés pour voir si on les observait en ce moment même. Néanmoins, quand elle entendit un simple : « Merci » résonner dans son oreille, elle cessa de s'inquiéter du regard des autres l'espace d'un moment. Ce mot venait du coeur et aussitôt après l'avoir prononcé, Enzo la lâcha. L'état de santé de sa sœur semblait avoir prit le dessus sur ses sentiments envers Blanche, ce qui fit relativiser cette dernière sur beaucoup de choses. Néanmoins, les retrouvailles furent soudainement troublées par l'arrivée de l'infirmière qui avait quitté la salle. Il s'agissait de Miranda, la même aide soignante que celle qui s'était occupée de l'amiral Clynt. Elle avait le sourire aux lèvres et tenait un dossier dans la main, celui de Jess.