Juste un rêve - Fanfiction Harry Potter [EN COURS DE RÉÉCRITURE⚠️]

Chapitre 25 : La prophétie des Basherts

• Alison •

Nous sommes encore dans la Grande Salle avec Neville. J'essaye d'élaborer un plan pour nous rendre au hangar à bateaux sans nous faire abattre. La bataille fait rage dehors, il est presque impossible de sortir par le hall d'entrée. Je n'arrive pas à me concentrer ni à réfléchir. Je suis encore sonnée et sous le choc. Neville avait ramené les corps sans vie des enfants. Lorsqu'il a ramené le dernier, avec l'aide de Ron, c'était celui de la fille qui était à mes côtés. Neville s'est assis à côté de moi :

« Tu vas bien ?

J'ai acquiescé de la tête.

- Il faut continuer Alison, il ne faut pas que tu te laisses abattre.

- Je sais.

J'ai regardé le corps de la fille.

- Je ne connaissais même pas son nom, ai-je dit, elle doit avoir des parents, une famille...

- Tout le monde a une famille, me répond Neville.

- J'en ai plus moi... ai-je murmuré, si je meurs ce soir, il n'y aura personne à qui je manquerais.

- C'est faux. Tu me manquerai. Tu me manquerai aussi à tes amis, à Harry, Ginny. Et aussi à... Malefoy.

Je me suis alors rappelée de ce que Drago m'avait raconté ce qu'il lui était arrivé après ma mort.

- Je suis désolé pour tout à l'heure, me dit-il, je n'aurais pas dû...faire ça...

Il évoque le baiser qu'il m'avait donné.

- C'est pas grave, lui ai-je répondu.

- J'ai juste pensé... que c'était peut-être la dernière occasion que j'avais, continue-t-il. Cette nuit est peut-être la dernière pour nous. La façon dont tu m'as retenue, dont tu m'as regardé... j'ai cru... Je suis désolé.

Je ne lui ai rien répondu.

- Je sais que je me fais des idées, a dit-il avec une pointe d'amertume. Je sais comment tu le regardes et comment il te regarde. Mais tu sais, lorsque le mur a explosé, je l'ai vu s'effondrer avec toi et j'ai cru... que j'allais m'effondrer moi aussi, si tu étais morte. J'ai cru que tu étais morte et ça m'a brisé, a-t-il murmuré. Nous avons tous quelque chose à perdre dans cette guerre, famille ou non. Tu comptes autant que ma famille.

J'ai voulu lui répondre à quel point ce qu'il ressentait était réciproque pour moi, mais quelque chose m'en a empêché. J'ai soudainement ressenti une vive douleur à la poitrine. Comme si quelque chose m'avait percuté, d'un seul coup, foudroyant. J'ai à peine eu le temps de regarder d'où le sort venait, je me suis effondrée au sol, en laissant échapper un cri. J'ai essayé de me rattraper à Neville, au mur, à n'importe quoi pour rester debout, mais la douleur est trop forte.

Neville m'a agrippé contre lui :

- Alison qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que tu as ?

Je n'arrive pas à parler. J'ai hurlé de douleur, elle est trop forte. Elle me brûle la peau à chair et à sang. Mon coeur bat si fort qu'il allait exploser, je me suis vue mourir une deuxième fois.

- Aide... moi... suis-je parvenue à articuler.

- Qu'est-ce que tu as Alison ? Crie Neville, complètement paniqué. Où as-tu mal ? Montre-moi ! Montre-moi.

J'ai essayé de lui montrer en portant la main sur le point de la douleur. J'ai regardé ma poitrine, mais il n'y avait rien, aucune plaie, aucune brûlure, pas de sang. La douleur est insoutenable. Tout mon corps et mon être sont en alerte. J'ai ressenti des milliers de sensations en même temps. J'ai entendu alors des voix en moi.