~ Deuxième partie : Basculer dans les ténèbres ~ Chapitre 16

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~ Deuxième partie :

Basculer dans les ténèbres ~

Chapitre 16 :

L'échec de la promesse


Alison •

J'essayais de me calmer. J'y réussis sûrement des heures après. Je devais me calmer et ne pas paniquer. Je pensais avant tout à mes amis et à Drago plutôt qu'à moi. Qu'allaient-ils devenir ? Ils allaient les enfermer, mais où ? Que vont-ils leur faire ? Les torturer pour avoir des informations sur moi ? Les tuer puis se lancer à ma recherche ? Tout était de ma faute, j'avais prononcé le nom tabou. Quelle idiote, quel aburti ! Je me détestais. J'avais commis la faute et j'étais encore là, en liberté alors qu'eux avaient tout pris pour moi.

Je suis restée assise à cet arbre pendant de longues heures, à me haïr. Mais lorsque le soleil commençait à baisser, mon instinct a repris le dessus. Qu'allais-je faire ? Il me fallait un abri pour la nuit. Je me saisis mon sac à dos et le fouille pour faire le compte de toutes les vivres que j'avais : un sac de couchage, une couverture, des vêtements, mes affaires personnelles, et très peu de nourriture. J'ai soufflé de désespoir. C'est tout ce que j'avais et cela ne suffisait pas pour survivre en pleine nature. L'eau n'était pas un problème je pouvais m'en procurer avec la magie, mais pas la nourriture. Ginny avait dû reprendre la tente, je n'avais pas d'abri. Et dehors il devait faire en-dessous de zéro degrés, je n'imagine pas la température la nuit... J'allais mourir de froid et de faim.

Il était trop tard pour commencer à chercher une sortie à cette forêt. J'allais devoir passer la nuit ici. Je me suis levée tant bien que mal et installé les sortilèges de protection. J'ai réuni plusieurs branches pour me faire un feu. Il était mon seul allié contre le froid et grâce aux sortilèges de protection, j'étais invisible aux yeux des sorciers, des moldus et des bêtes sauvages. J'étais à l'abri de toute visite malencontreuse. Une fois le feu allumé, j'ai pris un moment pour analyser mes blessures. Je me collais le plus près du feu tandis que j'enlevais mes vêtements. J'ai sorti ma trousse médicale avec les outils nécessaires et j'ai soigné mes blessures une par une. Certaines étaient minimes, des égratignures que je désinfectais juste ; d'autres étaient plus sévères, des égratignures plus profondes, que je soignais avec du dictame, d'autres où des morceaux de bois étaient enfoncés dans la plaie. Je me mordais la langue pour éviter de crier lorsque j'en retirais avec une pince à épiler. Je pense que je n'avais rien de casser, mais j'avais un gros hématome au niveau des côtes, dû à ma chute. Le froid commençait sérieusement à m'atteindre. Je m'habille tant bien que mal, tous les membres de mon corps me faisaient souffrir. Comme je n'avais pas faim, j'ai décidé d'économiser ma nourriture.

Il faisait presque nuit, je me suis enfilée dans mon sac de couchage, à même le sol. Demain, je me mettrais à la recherche d'un abri et à sortir de cette forêt. Près du feu, j'essayais de réchauffer, la température avait fortement baissé. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, beaucoup effrayée par ce milieu hostile et frigorifiée. Je fermais les yeux pour ne pas y penser.


Lorsque je les réouvre, les rayons du soleil me chatouillaient les yeux. J'avais réussi à m'endormir, mais j'ignorais combien de temps avais-je dormi. J'étais néanmoins épuisée. Mon corps me faisait atrocement souffrir. Dormir par terre n'avait pas arrangé ce qu'avait causé ma course et mes blessures de la veille. Je n'avais pratiquement plus de médicaments et de matériel médical alors je devais l'économiser aussi. Mon estomac gronde, ma sensation de faim était revenue. De mon sac, je sors tout ce qui me restait en vivre : j'avais trois boîtes de conserves, la nourriture fraiche qui me restait était presque gâtée. Il me restait du pain mou. Je savais ce que je devais faire pour limiter ma faim : boire. J'ai sorti ma gourde pour la remplir d'eau. Boire soulagerait aussi mon corps. Je savais ce qui me restait à faire, me lever et sortir de cette forêt. Je range alors toutes mes affaires dans mon sac à dos et je me mets à marcher. Je n'avais aucune idée d'où j'étais. Je n'avais pas demandé aux autres où nous avions transplané. Mais vu le froid et l'humidité qu'il y avait, nous devions être dans le nord du pays. Je ne connaissais pas cet endroit, alors je marchais devant moi, ne sachant pas où j'allais. Toute la forêt se ressemblait, les arbres étaient nus, les peu de buissons à feuilles qui restaient étaient similaires aussi. J'entendais quelques oiseaux, des chouettes, je croisais quelques écureuils aussi. Mais rien d'autre. J'ignore pendant combien de temps j'ai marché, mais mes pieds me faisaient souffrir, ils étaient paralysés par le froid. Je décide alors de m'arrêter et de faire un feu pour me réchauffer. J'ai changé de paire de chaussures par la plus chaude que j'avais en réserve, mais je savais que cela n'allait pas suffire. J'ai également enfilé une paire de gants pour mes mains rougies par le froid. Le soleil n'allait pas tarder à se coucher. J'ai bu deux gourdes entières et mangé un morceau de pain. J'ai dormi dans mon sac de couchage, enroulée dans ma couverture.

Juste un rêve - Fanfiction Harry Potter [EN COURS DE RÉÉCRITURE⚠️]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant