Chapitre 6 : Le combat d'une vie [Mis à jour]

237 12 0
                                    

Depuis mon réveil, les potions et remèdes de Mrs Pomfresh étaient de plus en plus efficaces. Je sentais de moins en moins la douleur, mais j'avais toujours du mal à bouger.
Comme Drago me l'avait promis, il prenait soin de moi tous les jours. Comme je ne pouvais toujours pas sortir de mon lit, il m'apportait à boire et à manger, il me donnait les différents remèdes. Il s'avérait étonnamment qu'il avait de sacrées connaissances de guérisseurs que je n'aurais jamais devinées chez lui. Puis hors des repas, il occupait mes journées en m'offrant sa compagnie. Harry, quant à lui, travaillait beaucoup comment sortir d'ici alors que les mangemorts devraient bientôt nous encercler. Il venait tous les jours à mon chevet pour me parler. J'aimais la présence de chacun d'entre eux, elles étaient toutes différentes et indispensables. Avec Ginny, c'était les moments entre filles, les moments de douceurs mais aussi drôles car elle avait toujours des blagues ou des ragots en réserve. Avec Harry, c'était les moments où on se remémorait des souvenirs, les moments de tendresse et de sécurité quand il me prenait la main. Et avec Drago, c'était les moments où je sentais que je progressais, où je me sentais protégée et appréciée. C'était les moments où je souriais, parfois je riais. C'était le seul avec qui je n'étais pas ami avant, alors notre relation se développait chaque jour et c'était ce que j'appréciais le mieux. On apprenait à se connaître. Il était patient avec moi et il faisait toujours en sorte que je me sente bien. Il me demandait toujours si j'avais mal, si j'avais faim, froid ou alors si je m'ennuyais ou si je me sentais seule. Il pouvait se trouver très compatissant et amical. Je lui parlais de ma famille et de son histoire. Je lui parlais de ma grand-mère, Mary, de la relation que j'avais avec elle et qu'il me restait que mes parents à présent. Je lui parlais d'eux, comment ils étaient, ce qu'ils faisaient, comment mon père me faisait rire, comment ma mère pouvait se faire aimer de tout le monde, comment il lui arrivait d'être maladroite. Comment on vivait tous ensemble dans notre maison à Londres, les souvenirs qu'on avait.
De son côté, j'avais appris que Bellatrix Lestrange était la soeur de sa mère, donc par conséquent, sa tante. D'où le côté personnel qu'avait Bellatrix dans sa façon de lui parler. J'en étais horrifiée. Il m'avait rassuré qu'il n'avait plus de contact avec elle et qu'il ne l'avait jamais aimé. Il m'avait raconté aussi la séparation avec son père, comment ils s'étaient mis à dos l'un de l'autre. Pour lui, il ne lui restait que sa mère, Narcissa, qui comptait énormément pour lui. Il s'en voulait de l'avoir laissé avec « eux » disait-il en parlant de son père et sa tante, mais surtout de lui avoir donné aucune nouvelle. Je lui confiais que je ressentais également la même chose pour mes parents. Pour la première fois, je pouvais partager quelque chose avec quelqu'un qui vivait exactement la même chose.

Nous apprenions beaucoup l'un de l'autre. Les bases pour être ami. Nos goûts, nos passions, nos ambitions, nos rêves... Il s'avérait que Drago avait très peu de ces choses-là. Je savais que sa couleur préférée était le noir, qu'il avait un faible pour les Chocogrenouilles, qu'il aimait faire des siestes parce qu'il ne dormait pas bien la nuit. Qu'il détestait le jus de citrouille et la divination. En fait, il y avait très peu de matières qu'il aimait à Poudlard en dehors des sortilèges et les potions. Il adorait les duels, on pouvait considérer le combat comme une de ses seules passions. Question personnalité, il avait beaucoup d'ambition (dign ed'un serpentard) et peu de peurs, il avait le sang-froid. Mais il avait aussi une grande intelligence, il réfléchissait beaucoup.

Je découvrais également certaines choses chez lui : Il se passait souvent la main dans sa mèche quand il avait du mal à dire ou avouer quelque chose qu'il embarrassait . Il plongeait son regard dans l'autre quand il était sérieux ou inquiet. Il fronçait les sourcils quand il était contrarié ou quand on lui disait quelque chose qu'il n'appréciait pas. Quand il était déçu ou vexé il baissait les yeux et au contraire, il levait les yeux au ciel quand il énervait. Il n'aimait pas parler de lui et il montrait rarement ses émotions et ses sentiments. J'avais aimé observer toutes ces choses-là quand on se parlait. Le geste qui m'avait le plus marqué c'est son petit sourire au coin de la bouche quand il était satisfait ou tout simplement content. Ce petit sourire était souvent là quand je riais, ce que j'appréciais beaucoup.

Juste un rêve - Fanfiction Harry Potter [EN COURS DE RÉÉCRITURE⚠️]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant