2 rencontres, 2 nouvelles vies

Kingston Upon Thames partie 4

C'était la dernière matinée en Angleterre pour Vittany et Luna qui n'avaient aucune envie de partir, surtout en pensant à la rentrée et le travail qui les attendait. Elles profitaient encore de quelques heures dans le jardin des Holland. Elles avaient quitté l'hôtel et leurs valises étaient à l'entrée. Harry était parti se promener avec des amis, Sam et Elysia étaient aller voir des amis à eux dans un pub. Ils avaient dit au revoir aux françaises avant de partir. Ils se promirent de garder le contact. Tom et Paddy s'entrainaient à l'escrime avec des épées en bois dans le jardin. Tessa dormait aux pieds de Luna qui la caressait. Elle et Vittany étaient allongées sur des transats devant les deux garçons. Vittany consultait son téléphone. Elle bu une gorgée de thé qu'elle faillit recracher envoyant une nouvelle. A la place de le recracher, elle s'étouffa avec et en fit couler par le nez. Luna se fit violence pour ne pas rire et se redressa pour aider son amie. Cette dernière lui montra ce qui l'avait fait réagir de la sorte. Luna prit le téléphone et regarda. Elle ouvrit grands ses yeux : l'article parlait de son acteur préféré : il parlait de Johnny Depp.
- Johnny Depp serait à la recherche d'une jeune femme, disait l'article, apparemment elle aurait une vingtaine d'années, les cheveux longs et violets et une allure gothique. L'acteur découvrira-t-il qui est cette mystérieuse jeune fille ? Nous allons essayer de résoudre l'enquête...
Vittany regardait son amie comme si c'était évident.
- Mais c'est toi qu'il recherche ma grande, lui cria presque la blonde, c'est évident non ?
- Je trouve pas, dit Luna qui essayait de cacher ses joues rouges, je veux dire y en a plein des filles : 3,5 milliards donc heu...
- Oui, sauf qu'elle a une vingtaine d'années : comme toi. Des cheveux violets : comme toi. Un look gothique : comme toi. Ça commence à faire beaucoup de « comme toi » tu trouves pas ?
Luna ne savait pas quoi répliquer, une grande première pour elle. Heureusement, elle fût sauvée par Tom qui imitait un mourant. Paddy venait de le battre à l'épée et son grand frère imitait quelqu'un qui venait d'être transpercé par un glaive. Paddy se mit à rigoler et alla dans un cabanon chercher quelque chose. Tom se releva pour aller retrouver les deux françaises. Luna en profita pour s'éclipser en prétendant qu'elle allait chercher un verre d'eau. Tom s'assit donc à sa place. Il souriait à sa copine.
- Tu vas me manquer, avoua-t-il, vraiment beaucoup.
Vittany lui prit la main. Elle voulait lui dire qu'il allait lui manquer aussi mais se serait trop faible, trop peu par rapport à ce qu'elle ressentait vraiment. Elle ne pouvait pas être amoureuse après si peu de temps mais elle sentait au fond d'elle que des sentiments de plus en plus forts à chaque secondes se développaient. Et c'était complètement dingue. Mais désormais elle n'imaginait plus sa vie sans Tom. Alors elle l'embrassa. Elle ne voulait plus le lâcher et lui non plus. Ils furent cependant interrompus par un Paddy qui toussotait pour faire comprendre qu'il était là. Il avait un ballon dans les mains.
- Je sais que c'est grâce à moi que vous êtes ensemble mais n'en abusé pas trop, dit il en commençant à dribbler avec son ballon.
Les deux plus âgés le regardèrent en haussant les sourcils.
- D'où c'est grâce à toi qu'on est ensemble ? demanda Tom en se redressant.
- Ben j'ai dis à Vittany que t'étais amoureux d'elle alors elle est allée te voir alors c'est grâce à moi. On joue au basket ?
Le couple se regarda, toujours les sourcils haussés. Vittany finit par conclure :
- Au pire on s'en fout.
Tom acquiesça en disant qu'elle avait raison.
Vittany se leva et alla faire des passes avec le plus jeune des frères Holland. Au bout de cinq minutes, Luna refit enfin son apparition. Elle fût surprise de voir Vittany jouer au basket, et surtout marquer des points. Quelques minutes après, ils tournaient le dos au panier et essayaient de lancer le ballon sans regarder. Luna se sentit alors coupable de gâcher ce moment :
- Vittany, dit elle péniblement, il faut qu'on y aille : l'avion ne nous attendra pas.