Notre chanson ....

Merci

PDV Ladybug:

Mon corps ne bouge plus. Il semble paralysé. Je n'arrive pas à lever mon regard vers lui ou plutôt je n'ose pas. Je fixe une barre métallique qui constitue un pied de la Tour Eiffel.

Bon calme toi Marinette. Peut-être qu'il ne sait pas que c'est moi et qu'il a seulement des doutes. Oui c'est ça, il me test. Il ne faut pas que je me laisse faire sinon il aura réellement deviner. Je lève avec certitude mes yeux vers lui. Il me fixe sans gêne en attendant ma réponse.

-Comment ça Marinette? Je m'appelle Ladybug, hehe. Qui est Marinette, une amie à toi? Ton amoureuse? Moi j'ai un prénom différent, vraiment bien différent et beaucoup plus simple et connu. Toute façon c'est sûr qu'on ne se connait pas. Tu peux demander à chat noir, il m'a vu en même temps que Marinette. Haha en plus elle est un adolescente euh non je sais pas mais je m'en doute vu que tu est toi aussi au lycée. Moi je suis plus mature. Tu te trompes totalement.

Ce que je dis n'a ni queue ni tête. Mais je n'arrive pas à m'arrêter à cause du stress qui me pousse à essayer de rectifier toutes les choses bizarres que je lui dis alors que ça ne fait qu'agraver les choses. Je suis pathétique. Pendant ce temps, les bras croiser il me regarde droit dans les yeux avec un petit sourire moqueur, ce qui ne m'aide pas à me calmer. Je commence à bafouiller de plus en plus et ce que dit n'est même plus compréhensible à l'oreille humaine. Il lâche un soupir d'épuisement et me pose délicatement son index sur ma bouche ce qui me fait taire. On se regarde quelques secondes en silence avant qu'il le brise.

-Wouah! T'es épuisante quand tu t'y met. Rooooh, fais pas cette tête c'était pas méchant. Ça te rend mignonne d'être comme ça, à être perdue dans ce que tu dis. Sinon revenons à nos coccinelles. Tu dis que tu n'es pas Marinette?

-Ou-oui.

-Alors ça veut dire qu'à cette heure Marinette doit être chez elle.

-Euh oui sans doute.

Où veut il en venir?

-Parfait.

Il se lève avec un grand sourire.

-Allons faire un coucou à Marinette.

Je me lève d'un coup et lui prend le bras.

-Non fait pas ça!

-Pourquoi?

Encore ce foutu sourire en coin qui me fait fondre comme un glaçon près du feu.

C'était de la merde cette comparaison.

Ta gueule conscience!

-Bah il est tard...

Il jette un regard au clocher de Notre Dame qui est derrière moi.

-Il est à peine 20h35.

-Mais imagine qu'elle aide ses parents ou qu'elle prend sa douche?

-J'attendrais.

Rrrrrh mais qu'est ce qu'il est perspicace.

-Bon j'y vais.

Il part sans attendre. Je le suis à contre coeur. Arrivée devant ma boulangerie on peut voir par la fenêtre que mon père et ma mère regardent un feuilleton télévisé.

-Elle doit être dans sa chambre.

Avec grand sourire il va sur mon toit. Je le rattrape et me positionne sur la trappe qui mène à ma chambre.

-Tu ne peux pas faire ça! C'est de l'intrusion à la vie privée.

Il roule des yeux et me plaque au mur derrière moi ce qui m'enlève de la trappe. Il rapproche sa bouche de mon oreille.