La rencontre avec le soleil

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 Je tape le bout de mon critérium sur le bord de mon cahier dans un rythme rapide. Autour de moi, un amphithéâtre bonder de futur avocats. Devant, un prof qui corrige un exercice sur un énième cas de justice. Mon critérium frappe le papier à chaque seconde qui passe.

Enfin ! Le professeur termine le cour, je m'étire et autour de moi l'agitation des élevés se faire pour sortir. J'ai toujours était un bon élève, j'ai des facilités, je n'ai pas vraiment besoin d'écouter pour avoir de bonne note, certain cour me paraisse alors bien superflus. Je me lève, range mes affaires et mets mes écouteurs puis ma veste. Je grimpe les marches pour sortir de l'amphithéâtre direction le métro. Une main ce pose sur mon épaule et me fait retourner sans plus d'étonnement que ça, il n'y a qu'une personne qui m'adresse la parole de toute façon.

- Qu'est-ce tu veux Deku ?

- Tu rentres en métro aujourd'hui ?

- Ouais, arrête de me le demander tout les jours putain !

- Je comprend juste pas pourquoi tu rentre en métro ! Je t'assure que ça dérange pas Shôto de te ramener a l'appartement.

- Je passe mon tour le nerd, plutôt crever que de remonter dans sa bagnole.

- Bon bon comme tu veux Kacchan, à ce soir !

Puis il s'en va. Tout les jours il me demande si je veux rentré avec lui et son mec. Deku est mon ami d'enfance et le seul avec qui je parles dans la promo. Les autres ont tendance a rapidement me taper sur les nerfs, de toute façon personne ne m'approche, j'en ai pris mon partie. Je suis tranquille au moins.

J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles du Scorpions dans les oreilles. Ça fluctue pas mal, mais en ce moment je suis dans une période hard rock. Je marche tranquillement vers le train souterrain en regardant devant moi. J'observe les gens, parler et rire ensemble. Je ne dit pas que ça n'a pas l'air agréable, juste je ne me vois pas faire ce genre de chose avec quelqu'un. Je me sens perpétuellement en décalage avec les gens de mon âge. Comme si j'étais entourer d'une couche particulièrement solide de verre, insonoriser et hermétique. 

Je continue ma petite vie sans plus de stimulation que ça. De plus en plus souvent je me sens vide, je ne sais même plus bien pourquoi je fais tout ça. Je crois que je continue à avancer pour ne surtout pas rien faire. Aussi un peu par esprit de compétition, j'aime le pouvoir, j'aime réussir ce que j'entreprend, je ne lâche jamais rien. Je crois que je déprime un peu, je crois que j'aimerais bien que quelqu'un me prouve que j'ai tord un peu, mais comme ça n'arrive pas je continue.

Une fois dans le métro, je m'engouffre dans l'un des wagon qui est bien évidemment bonder. Je n'aime pas être collé au autres comme ça, c'est sale, ils bougent, rigole, te tape dans les côtes, te marches sur les pieds. Damn ! J'ai envie de tous les éclater un par un !

Une secousse fait que je me retrouve collé a un garçon qui fait approximativement ma taille. Je ne le remarque pas tout de suite, mais il a un look assez atypique. Des yeux et des cheveux rouge et actuellement un sourire carnassier mélanger a quelque chose de doux qui met clairement adresser. Pourquoi il souris cet idiot ? Ça n'a rien de drôle d'être dans cette situation. Quelqu'un dans mon dos me pousse et je me retrouve complètement collé a lui, nos lèvres beaucoup trop proche, mes yeux ce font prisonnier des siens sans que je ne puisse absolument rien faire ni lui. On se regarde comme ça longuement. Je sens son souffle sur mes lèvres, son odeur boiser et sucré a la fois. Collé à lui comme ça je peux sentir qu'il est outrageusement bien foutu. Je devine un torse musclé, un ventre svelte. Il me fixe longuement et fini par me piquer un écouteur pour écouter avec moi la musique qui passe dans mes oreilles et qui a changer pour Pinks Rabbit de The National.

Moon and Sun [KIRIBAKU]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant