Moon and Sun [KIRIBAKU]

Equinox (1er partie)

 Ca fait maintenant plus d'une heure que j'attend dans ce café, elle compte venir à un moment ? Je jette un œil à la table en face de moi, c'est la ou se tiens Monsieur Akihito. Il porte des lunettes de soleil, un grand imperméable beige et masque la moitié de son visage derrière le journal qu'il fait semblant de lire...Il se la joue film policier des années 40 un peu non ? La porte du café s'ouvre laissant pénétré le froid glacial de la fin d'année à l'intérieur et je tourne vivement la tête, c'est elle ?! Non, raté, c'est juste une mère et son gosse. Je soupir en tripotant le pendentif autour de mon cou, tout ça commence à faire monter ma pression. Je regarde ma montre plusieurs fois et chaque secondes me paraît durée une éternité.

Bien sûr, vous devez pas pigé grand-chose, faut dire que vous êtes pas très futé non plus alors voici un petit point de contexte :

Après que le flic ce soit retourner dans son fauteuil en me disant que ça allez être a moi de jouer, il avait se sourire satisfait qu'on les joueurs d'échecs quand ils viennent de faire un coup qu'ils savent imparable.

- Et donc ? C'est quoi l'idée ?

- Tu va lui faire admettre qu'elle est au centre de ce plan en enregistrant à son insu avec ceci.

Je hausse un sourcil de perplexité

- C'est pas illégal ?

- La loi c'est moi. Tu veux qu'on te sorte de la merde dans laquelle tu es ou pas ?

Je soupir et frotte ma tête d'agacement.

- C'est bon je vous suis....Et donc, comment je fais pour la convaincre de me dire ce que je veux savoir ?

- De ce que tu m'as dit c'est une bonne actrice et une manipulatrice, elle va forcément se méfier de toi. Il faut que tu trouve un moyen d'être encore plus manipulateur qu'elle, prend la a son propre jeu.

C'est sur ces mots qu'on c'est quitter. Il m'a relâcher après ça en me filant son numéro de téléphone et en me faisant promettre de le tenir au courant. Quand je suis sortie du commissariat une pulsion est passé dans ma tête. Celle d'allez voir Eijiro pour lui collé une méchante droite dans la tronche. Je ne lui en veux pas de ce qu'il c'est passer, même si je comprend pas tout encore, il n'a pas eu le choix d'agir comme ça. Mais d'un autre côté je ne peux pas m'empêcher de penser que si il m'avait fait confiance d'est le début ça nous aurait éviter pas mal d'emmerdes. Ce besoin irrépressible de protéger ceux qui trouve grâce à mes yeux a toujours eu le don de faire couler de la lave dans mes veines. Heureusement cette pulsion a fini par passer, il ne faillait pas que je cède pour faire les choses correctement.

Après ça j'ai voulu rentré chez moi afin de me poser et réfléchir à un moyen de piéger la brune mais voir Izuku a cet instant m'était impossible. L'image de sa petite tronche de nerd brisée tournais en boucle dans mon esprit. J'avais pas le temps de me préoccupé de lui pour l'instant. Il n'était plus ma priorité, il n'était plus une obsession. Bien sûr, il reste toujours quelqu'un d'important à mes yeux même si je ne l'admettrais jamais à personnes, mais juste,  actuellement, ma priorité c'était de sortir Eijiro de cet enfer peut importe le prix.

La neige tombait en lourd flocons sur mes épaules et sans plus réfléchir j'attrapais mon téléphone pour regarder les horaires de trains. Etant donner que je n'avais pas d'autre amis, il ne me rester qu'une dernière option de replis pour cette nuit. Le prochain train pour y allez partais dans 30 minutes, il fallait que je me dépêche. Sans plus attendre je me dirigeais vers la gare en courant aussi vite que possible malgré le froid qui brûler mes poumons.

Je prenais un billet de justesse avant de m'engouffrai dans le wagon qui était complètement vide. Après tout normal, les fêtes allez arriver et tout le monde était occupé. Je m'assoie dans un des sièges en me demandant comment ils allez réagir à ma venu...Je l'entend déjà gueuler et ça me fatigue d'avance. J'attrape mes écouteurs afin de mettre un peu de musique durant le trajet : Priorda – 8080 de Our Dream, qui a le mérite de m'endormir pendant tout le long. La voix signalant l'arriver du train en gare me réveillé et je descend retrouver le putain de froid d'hiver.