Dans La Cour Des Lions

1.1

𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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Lorhan finit enfin de déballer sa vie dans le microphone et nous souhaite bonne chance juste avant qu'on voit les portes se verrouiller brutalement.

Je lève ma tête et ne vois aucune horloge. Donc on est aussi coupé du temps entre ses quatre murs ?

Elle se tourne vers moi furieuse et pointe son index sur mon torse.

Nayla : Tu l'as fais exprès !

Moi : Et ça t'étonne ?

Elle inspire et me bouscule pour chercher je ne sais quoi partout dans la pièce. Quant à moi je m'assois sur le canapé et la regarde faire.

Elle s'arrête de chercher et me regarde ahurie.

Nayla : Tu comptes te lever quand enfaite ?

J'hausse des épaules un fin sourire amusé sur mes lèvres.

Moi : J'ai envie qu'on discute un peu. En savoir un peu plus sur toi.

Je la sens bouillonner, et honnêtement. J'adore.

Nayla : Tu nous as foutus tous deux ensemble pour rester assis sur un fauteuil ? Arrête un peu de te foutre de ma gueule. On a 3 heures devant nous pour sortir d'ici alors je te conseille vivement de lever tes fesses de ce fauteuil et de m'aider Mayson.

Je me redresse et entremêle mes doigts avant de les poser sous mon menton.

Moi : J'en ai rien à faire de rester enfermé pendant 3 heures, c'est largement suffisant pour te connaître. Et je compte en profiter alors...

Je me repositionne correctement sur le canapé et croise mes bras.

Moi : J'ai tout mon temps.

Elle se mord la lèvre et garde ses yeux levés sûrement pour se retenir de ne pas me bondir dessus. Elle attrape une chaise et s'assoit à son tour nerveuse.

Je m'étonne qu'elle n'ai pas résisté longtemps. Je fronce des sourcils.

Nayla : Tu as gagné qu'est ce que tu veux savoir ?

En la voyant détourner le regard je comprends immédiatement.

Moi : Et si tu me regardais dans les yeux pour commencer.

Elle plante ses yeux d'un marron puissant dans les miens.

Nayla : Arrête de croire que tu domines cette discussion.

Je souris gardant mon regard dans le sien.

Moi : Je ne crois pas que je domine, je sais que je domine cette discussion. Ou alors prouve moi du contraire.

C'est à son tour de sourire.

Nayla : Bien.

Mon regard sans que je ne le contrôle divague vers sa robe. Elle pointe alors son doigt que me ramène à l'ordre dans ses yeux.