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𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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Je sens ma tête lourde et finis tout de même malgré la douleur à ouvrir mes yeux. Je me fige néanmoins à peine deux secondes plus tard en sentant tout mon corps attaché à une chaise.

Je tente de bouger rapidement mais les noeuds sont beaucoup trop serrés.

Moi : EH ! Y'A QUELQU'UN !?

La pièce est sombre, sans compter que je ne repère aucune fenêtre. Je fronce des sourcils, je me suis fait kidnapper ?

D'un coup la pièce s'ouvre sur je ne sais quelle porte derrière moi et la lumière du jour vient m'aveugler.

Je grimace.

Moi : J'ai toujours pensé que le kidnapping de journaliste était une légende mais c'est cool, maintenant j'en suis la preuve vivante.

Derrière moi, la personne rigole. Je sers mes poings.

Faryd : Oh tu sais, ils ne repartent pas tous en vie les journalistes.

Il se positionne face à moi me foudroyant du regard.

Moi : Je compterais dans les « tous ». Bon qu'est ce qu'il y a poulette ? T'es fâché parce que j'ai gâché ton mariage ? C'est extrême comme vengeance non ?

Faryd : Espèce d'enculé !

Il me décroche un coup de poing et je le reçoit en plein visage, je laisse échapper un filet de sang avant d'éclater de rire.

Faryd : Arrête de jouer l'idiot !

Moi : Moi ? Jouer l'idiot ? Profite et frappe moi autant que tu veux si ça peut soulager ta conscience d'enfant déçu. Petite merde va.

Faryd : Tu te crois en position de force ?

Je grimace à nouveau.

Moi : Non, mais si t'imagines que toi tu l'es parce que tu m'a ligoté à une chaise, t'es plus perdu que je ne le pensais, mon ami.

Il contracte sa mâchoire et je souris encore plus.

Moi : J'suis là pour longtemps non ? Donc avant de passer à la torture tout ça, je pourrais avoir un verre d'eau ?

Une autre voix se fait entendre derrière moi et cette fois ci mon sang se glace. Putain. Le mafieux de le dernière fois

Lui : Faryd. Viens laissons le pour le moment.

Faryd : HORS DE QUESTION !

Lui : C'était un ordre. Ramène toi.

Il s'en va difficilement et c'est après que la porte soit fermée et que la lumière ai disparu que je m'accorde un petit coup de panique.

Moi : VOUS CROYEZ VRAIMENT QUE VOUS POUVEZ M'ENLEVER COMME ÇA ?! J'SUIS KENZO DAYNE BORDEL ! À L'HEURE QU'IL EST TOUT LE MONDE DOIT ÊTRE EN TRAIN DE ME CHERCHER ! VOUS VOUS EN ÊTES PRIS À LA MAUVAISE PERSONNE !

PDV OMNISCIENT

Dépassé et à bout d'hurler, Kenzo referma la bouche reprenant maladroitement sa respiration.

Dans La Cour Des LionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant