Dans La Cour Des Lions

1.8

𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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Mayson : Et en quel honneur ?

Mon père sort une brochure de sa poche et la déplie avant de nous l'afficher.

Mon père : Mes très chers fils, j'ai l'honneur de vous annoncer que vous allez faire un don associatif ! Chaque saut en parachute correspond à un oiseau rare libéré.

Jayden : C'est nouveau ça, depuis quand tu fais de l'humanitaire ?

Mon père : Depuis toujours !

Mayson : Cette association là c'est pour les oiseaux enfermé dans je ne sais plus quel zoo là ?

Mon père hoche de la tête.

Mon père : Exactement, enfin bref, l'interrogatoire est terminé ?

Je lui renvoie le sac de parachute et il le rattrape en fronçant des sourcils.

Moi : Ça sera sans moi. De un j'suis allergique aux oiseaux, je vois pas pourquoi je vais défendre leurs causes alors qu'ils m'empoisonnent à longueur de journée.

Jayden arque d'un sourcil et éclate de rire suivit de Kaïs.

Mon père : Depuis quand tu es allergique aux oiseaux...toi ?

Big brother souffle puis me pointe du doigt.

Mayson : Il a juste le vertige ton fils.

Je m'étouffe avec ma propre salive avant de le foudroyer du regard.

Moi : MAIS VA TE FAIRE FOUTRE TOI, TA SOEUR QUI A LE VERTIGE CONNARD VA !

Mayson se tourne vers moi et me regarde amusé.

Mayson : Pourquoi tu m'agresse si c'est faux ?

Mon père : Assez. Vous ferez mieux d'aller vous préparer.

J'inspire et me lève suivis par mes frères mais au moment où j'allais monter mon père m'interpelle.

Moi : Quoi ?

Mon père : Dans mon bureau.

Je souffle bruyamment et fais marche arrière pour aller dans son bureau. Il s'installe derrière et moi je m'affale sur la chaise de devant.

Moi : Tu me veux quoi ?

Il pose ses deux coudes sur son bureau et me regarde dans les yeux.

Je fronce des sourcils.

Moi : À quoi tu joues là ?

Mon père : Tu te rappelle de la scène de l'accro-branche Kenzo. Qu'est ce que je t'avais dis ?

Je plante mes yeux dans les siens.

{ Il y a 12 ans }

Mon cœur s'emballe et j'avale ma salive. Mes mains deviennent moites en voyant mes frères s'engouffrer dans la partie close de la forêt.