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𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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//Myla-Bella//

Lyana claque ses doigts devant mon visage, et directement après mon attention se focalise sur mes sœurs en plus de ma mère.

Je fronce des sourcils en les voyant me regarder avec une pointe d'inquiétude.

Melya : T'es avec nous Bella ?

Oh pitié...elles ne vont pas recommencer.

Je m'efforce d'afficher un sourire sur mes lèvres avant de leur répondre.

Moi : Bien sûr que oui, juste un petit moment d'égarement...qu'est ce que vous disiez ?

Mes sœurs et ma mère s'échangent des regards inquisiteurs ce qui me fait serrer les dents.

Honnêtement ça m'offense qu'elle me traite comme si j'allais me foutre en l'air en sautant du haut d'un pont. Faryd était quelqu'un d'important pour moi, mais il se résumait pas à ma vie toute entière.

Merde je peux vivre sans lui quoi, et ces regards m'énervent vraiment.

Moi : Vous aviez promis !

Nayla : Avoue que c'est difficile de ne pas s'inquiéter en voyant ton état.

Je rigole amèrement avant de commencer à rassembler mes affaires pour m'en aller.

Moi : Parce que je suis venue en jean et que je ne suis pas maquillée ça entache mon état ?

Melya : T'exagère.

Moi : JE VOUS AI DIS QUE J'ALLAIS PARFAITEMENT BIEN !

Mes sœurs finissent par sursauter quand je plaque brusquement mon dossier contre la table.

Ma mère : Chérie ne t'énerve pas. Ce n'est absolument pas la peine...

Je passe une main sur mon visage et tourne les talons pour sortir, la gorge nouée.

Moi : Continuez sans moi.

Lyana tente de me rattraper mais je me fais plus rapide et redouble mes pas pour rejoindre en vitesse mon bureau. J'entre et une fois dans celle-ci je claque la porte.

Pourquoi tout le monde peine à croire que je ne m'en sors pas ? Je suis une Anidem, une femme plus forte que ça, alors il est hors de question que les gens croient que je suis au plus mal pour un mec.

J'en viens même à penser à Kenzo...est-ce qui lui aussi ses frères l'assaillent de questions à cause de ce qu'il a fait ?

Et puis quoi encore.

Moi : T'as cette foutue facilité à me rendre folle.

??? : Tu parles de moi ?

Je laisse échapper un cri de surprise en voyant Faryd présent assit dans un coin de la pièce.

Bah purée, il ne manquait que lui.

Je me ressaisis rapidement et le fusille du regard avant d'ouvrir la porte.

Dans La Cour Des LionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant