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𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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//Jayden//

J'indique à mes frères de la fermer et je ramasse une pelle dans la foulée en même temps que je rentre à l'intérieur de la maison.

Mayson me suit, j'inspire doucement et lui indique de monter en premier.

Kenzo et Kaïs nous rejoignent en silence devant les escaliers et on se met à chuchoter.

Mayson : C'est toi le soldat ici.

Moi : Va te faire foutre c'est toi l'ainé !

Kaïs : Je crois pas que c'est le moment !

Il a raison, je renferme ma poigne sur la pelle et monte doucement les escaliers, grimaçant à chaque grincement des escaliers.

Kenzo : Frère, arrête de faire la baleine et dépêche toi.

Je me retourne vers lui et lui tend la pelle.

Moi : Tu veux le faire peut-être ?!

Il lève les yeux au ciel et je me retourne pour continuer.

Mayson : Jayden...

Je me mords la lèvre et me tourne vers lui.

Moi : Quoi ! Encore !

Mayson : La lumière vient de s'éteindre.

Je me tourne et fronce des sourcils comprenant qu'en effet, elle venait de s'éteindre.

Bon, assez patienter, j'ai assez pris mon temps.

Je finis de monter les marches aussi rapidement que mon coeur qui, celui-ci tambourine dans ma poitrine. Ce sentiment de danger, qui m'as attiré à l'armée, je le retrouve, et j'en suis infiniment satisfait.

Kenzo : Tu prends trop de risque là.

Un petit sourire au coin de ma bouche se forme avant que je ne me tourne vers lui.

Moi : Et ça t'étonnes ?

Avant même qu'il ne réplique je disparais des escaliers et m'aventure seul dans le long couloir du deuxième étage.
J'ouvre une porte d'une main et à peine que j'ai visualisé la personne en noir je me ramasse un coup de poing au nez, je recule en lâchant la pelle, ce qui laisse un petit instant à ce connard de me dépasser. Je l'attrape n'empêche dans la foulée et le plaque au sol, j'appuie mon genou sur son dos et il s'empresse de crier de douleur.

Moi : Vous êtes qui ?!

Mes frères arrivent et allument les lumières. Je remarque sur son dos des tâches de sang qui proviennent de mon nez. Putain. Je me relève laissant Mayson le relever et attrape un miroir qui trainait sur un meuble analysant les dégâts. Mon nez pisse le sang. Bordel.

Kaïs : Eh ça va ?

Moi : Ouais.

Je les laisse un instant et fonce dans la salle de bain récupérer des mouchoirs que je presse sur mon nez avant de revenir.

Moi : Tonton Jason ?

Il se relève et masse son dos.

Tonton Jason : Bordel, Jayden, t'as une sacrée force, tu as faillis me casser la colonne vertébrale !

Je lève un sourcil et indique les mouchoirs imbibés de mon sang qui couvraient mon nez.

Moi : Tu parles, mon nez a faillit y passer.

Dans La Cour Des LionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant