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𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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Deux jours plus tard

Je claque la porte du bureau et m'installe rapidement sur une chaise sans prendre la peine de retirer ma veste. Pourtant je prends la peine de desserrer ma cravate, elle m'oppresse, et c'est pas normal.

Rien est normal depuis ces deux derniers jours.

Putain il m'arrive quoi ?

Mon père : Kenzo, en retard...

Face à mon silence il expire bruyamment puis retire ses lunettes avant de masser ses tempes.

Mon père : Je te le répète, tu es en retard et tu as raté l'entretien, Kenzo.

Je tilt et relève ma tête avant d'observer autour de moi la salle de réunion ; mes frères ne sont pas là.

Comment j'ai fait pour ne pas m'en rendre compte ?

Moi : Au temps pour moi.

Je casse le crayon entre mes mains et me relève rapidement pour sortir, sans oublier de claquer la porte.

Je l'entends crier ;

Mon père : TU NE VEUX PAS DE TOPO ?

Je profite du fait qu'il ne me voit pas pour me retourner et lever mes deux majeurs en direction de la porte.

??? : Je te trouve très agité depuis ses derniers jours, Kenzo.

Je manque de sursauter en entendant la voix de Monica, seulement, je reprend rapidement mon sérieux et me tourne vers elle en levant les yeux au ciel puis lui affiche mon si beau sourire : hypocrite.

Moi : Depuis que j'ai appris que t'allais te marier à mon père, comment ne pas l'être ?

Monica : Ken...

Je ne lui laisse pas le temps de dire un mot de plus que je continue ma route en la dépassant pour atteindre mon bureau.

Une fois à l'intérieur je retire directement ma cravate et la lance sur le petit canapé en face de mon bureau. Je m'assois ensuite sur ma chaise et laisse ma tête tomber en arrière.

Moi : PUTAIN !

Je donne un violent coup sur ma table et passe une main sur mon visage.

Agité ? Ouais d'une part, énervé d'une plus grande autre.

Pourquoi ? Je ne peux l'expliquer que par son nom Myla-Bella. Et de son putain de mariage qui aura lieu demain.

??? : Eh bah dis donc, t'es encore plus colérique qu'hier.

Je relève ma tête après avoir entendu la porte claquer et vois Amélia à l'entrée de la porte.

Moi : Eh bah dis donc, t'es encore plus présente qu'hier.

Amélia : C'est mon rôle très cher monsieur Zoken.

Dans La Cour Des LionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant