Dans La Cour Des Lions

1.7

𝕄𝕖𝕤 𝕗𝕚𝕝𝕤 𝕤𝕠𝕟𝕥 𝕞𝕒 𝕣𝕖𝕝𝕖̀𝕧𝕖 💲
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//Mayson//

Je me regarde à nouveau dans le miroir, et grimace encore insatisfait de ma tenue. Je retire mon col roulé et ouvre mon armoire.

La porte s'ouvre et je dévisage Kaïs qui entrait en boitant légèrement.

Moi : Tu sais pas frapper ?

Kaïs : C'est toi que j'vais frapper, aide moi.

Moi : Avec ?

Il brandit une cravate avant de me la lancer, avec justesse je la rattrape.

Kaïs : Ça, j'vais péter un câble sinon.

J'expire avant de me mettre face à mon petit frère pour lui enfiler sa cravate.

Moi : Tu crois pouvoir tenir pendant l'interview.

Il baisse le regard vers son torse et souffle.

Kaïs : T'inquiète, j'me bourre en médicaments et c'est bon.

Une fois le dernier noeud fait, je laisse tomber la cravate et lui envoie une tape derrière la tête.

Moi : N'y penses même pas.

Il embrasse son poing et le colle à mon torse, là où leurs noms sont inscrits.

Kaïs : Tu gères !

Il part ensuite et je me laisse tomber sur mon lit, une main sur mon visage, nostalgique.

{ Il y a 12 ans }

Je regarde sous mon bureau et vois mon chargeur débranché avant d'entendre Kaïs et Zuriy sortir de ma chambre en rigolant. Je ferme le clapet de mon ordinateur et cours à leur poursuite. Je m'empresse tellement rapidement de les rejoindre qu'une fois arrivé devant eux, aux escaliers, on tombe tous ensemble jusqu'à atterrir au rez de chaussée entassés les uns sur les autres.

Zuriy : MAMAN ! PAPA !

Nos parents arrivent rapidement et nous dévisagent.

Mon père : Mais qu'est ce qu'il se passe ici ?!

Comme d'habitude, Kaïs et Zuriy s'empressent de se lever et d'aller se cacher derrière mon père.

Je me relève à mon tour et tapote mes vêtements.

Kaïs : C'est Mayson, il veut nous taper on sait pas pourquoi !

Moi : QUOI ?!

Ma mère souffle et se tourne vers moi me menaçant du regard.

Ma mère : Arrête d'embêter les jumeaux May' !

Mon père me regarde amusé avant de me faire un clin d'œil.

Moi : Mais maman, c'est eux, j'ai mon brevet à réviser moi ! Et ils arrêtent pas de me faire chier !

Mon père : Le langage Mayson...