Ambiguity [ NAMGI ]

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Nous sommes dans le jardin, et étrangement, Namjoon ne dit rien et ne me frappe pas. Il est tranquille et semble apprécier la balade. Je me méfie encore plus. Je lui montre mon fameux jacuzzi, et il le regarde avec un grand intérêt. Je reste un peu à l'écart, car je ne veux pas qu'il me pousse dedans. Je ne suis pas idiot, je sais qu'il pourrait faire ça, cet enfoiré.

Quand il a fini, il s'approche de moi. Au moment où il se trouve un peu trop près, je tente de m'échapper, mais il réussit à me saisir par le col de ma chemise et me pousse contre la paroi du jacuzzi. Putain, pourquoi je ne suis pas parti plus tôt ? Je suis dans une situation délicate ; je suis à deux doigts de tomber dans l'eau.

Il ne faut pas qu'il me lâche, sinon je vais plonger dans le jacuzzi.

— Tu fais quoi là ?! Lâche-moi !!

Je suis légèrement en panique.

— Tu ne me touches plus, c'est compris ?!

Il est énervé, très énervé. Ça me donne encore plus envie de l'embêter.

— Ça va, j'ai juste toucher ta cuisse. T'as kiffé en plus.

À peine j'ai fini ma phrase que je me retrouve dans le jacuzzi, de l'eau partout. Fils de pute, il a osé me balancer ! Je ressors la tête de l'eau et le regarde. Namjoon a l'air satisfait. Je suis trempé, ma putain de chemise Yves Saint Laurent est complètement mouillée !

Je vais me faire défoncer par mes parents, je suis dans la merde.

— Va te faire foutre !!!

Je sors du jacuzzi, trempé et furieux, et rentre dans la maison. Namjoon me suit de près. En passant par le salon, je vois mes parents qui me regardent, choqués.

— Qu'est-ce que t'as encore fait ?!!

Bien sûr, il me crie dessus, comme d'habitude. Même quand on a des invités, il ne peut pas s'empêcher de me hurler dessus.

— Ben...

— C'est moi. Je l'ai poussé pour rigoler. Je m'excuse de l'avoir trempé.

Mon père change radicalement d'attitude et dit à Namjoon que ce n'est rien. Bien sûr, quand ce n'est pas moi, il est sympa.

— Yoongi, ne reste pas comme ça, va te changer. Tu vas attraper froid.

— Ouais.

Je monte à l'étage, direction ma chambre, à la recherche d'une chemise et d'un pantalon propres. J'entends des pas dans ma chambre, je me retourne et là, je le vois. Qu'est-ce qu'il fout là ?

Pourquoi il vient me voir ? Ça ne lui a pas suffi, ce qui s'est passé ?

— Qu'est-ce que tu veux ?

— On m'a dit de monter avec toi.

Je repose mon regard sur mon placard, cherchant mon changement.

— Ben, casse-toi alors.

Je trouve enfin des vêtements, je me retourne pour voir s'il est toujours là. Il n'a pas bougé, et il n'a pas l'air de vouloir partir. Je me lève alors avec mon change à la main et le regarde.

— T'as fait comment ?

— De quoi ?

— Pour arrêter de bander ?

— Je sais me contrôler, contrairement à d'autres. En plus, ce que tu me faisais n'était pas vraiment bandant. Tu l'es d'ailleurs pas non plus.

Ce qu'il dit me blesse, et c'est carrément faux.