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Mercredi 14 décembre :

-- MIN YOONGI ! REVEILLEZ-VOUS !!

Je sursaute et me réveille de mon précieux sommeil. Je suis tellement fatigué en ce moment que je dors même en classe.

— Sortez.

— Hein ?

— Ma salle n'est pas un dortoir. Si vous êtes fatigués, vous pouvez dormir à l'infirmerie ou ailleurs. Allez, dépêchez-vous, vous perturbez le cours.

Je souffle, exaspéré, et me lève à contrecœur. Je range mes affaires le plus lentement possible pour embêter le prof, et ça fonctionne. Une fois que c'est fait, je mets mon sac sur mes épaules et sors de la classe. Je me dirige vers l'infirmerie, mais elle est fermée. Je vais donc devoir aller à la bibliothèque.

En entrant dans cet endroit extrêmement silencieux, je remarque des yeux fixés sur moi avec étonnement. Évidemment, ils ne doivent pas voir souvent des gens de notre groupe ici.

Je me pose à une table entre deux rangées de livres et commence à m'allonger pour essayer de dormir, mais Wooyoung arrive soudainement vers moi.

Que me veut-il ?

Il prend une chaise d'une autre table et la place en face de moi pour s'asseoir.

— Je ne t'ai jamais dit de te mettre avec moi.

— Il faut que je te parle.

— Pas envie. Bonne nuit.

Je plonge ma tête entre mes bras pour dormir, mais Wooyoung ne compte pas me laisser tranquille.

— Je voulais te remercier de m'avoir aidé l'autre fois.

Super, le prof a dû lui dire. Je relève soudainement la tête et le regarde, complètement surpris.

— Qui te l'a dit ?

— Le professeur.

— Heureusement que je lui ai dit de ne rien dire.

— Il ne voulait pas au début, mais j'étais trop curieux, alors j'ai insisté.

— D'accord. Si tu n'as que ça à me dire, tu peux t'en aller.

— Non, pas vraiment. J'ai une question à te poser.

— Dépêche-toi, j'ai du sommeil à rattraper.

— Pourquoi m'as-tu aidé ?

Sérieusement, il est obligé de me poser cette question ? Je ne sais même pas moi-même pourquoi je l'ai aidé.

— Pour être honnête, je n'en sais foutrement rien. Je suppose que j'ai eu pitié. Profite, je n'ai pas souvent pitié des gens.

— Merci, Yoongi.

— On n'est pas amis.

— Ah, pardon.

Il s'incline finalement pour me remercier encore, et c'est pendant ce geste que je remarque qu'il est sérieusement amoché. Il n'est pas moche, en fait, il est même plutôt bien, mais ses blessures le rendent disgracieux.

— Tu as mal ?

— Un peu, mais ça va. Ça aurait pu être pire.

Je suis curieux et j'ai envie d'en savoir plus sur lui.

— Tu sais, je t'ai aidé l'autre fois, alors tu me dois une faveur.

— Oui, bien sûr.

— En échange de mon aide, je voudrais que tu répondes à toutes les questions que je te poserai, mais garde ça pour toi.

Ambiguity [ NAMGI ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant