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Deux jours de marches suffirent à l'équipe onze pour arriver jusqu'au village de Kusa, au pays de l'Herbe. D'un accord commun, il se métamorphosèrent afin d'adopter des tenues plus adaptées aux civils puisqu'ils devaient effectuer une collecte d'information, le mieux était de se fondre dans la masse.

C'est ainsi qu'ils se séparèrent en groupe de deux, Tatsuya et Hoshiko partirent du côté Ouest du village, Hikari et Aiko, eux, partirent donc du côté Est, avec pour ordre de se rejoindre à dix-huit heures précise au chêne imposant qu'ils avaient pu apercevoir à l'entrée du village.

Hikari et Aiko entrèrent dans un bar, et furent tout de suite victime du regard hostile de sa clientèle. Cet endroit n'était visiblement pas pour les enfants, et ils leur firent bien savoir, mais les deux jeunes ne leur portèrent pas la moindre attention, et commandèrent chacun une boisson au comptoir, alors que le barman se mit à éclater de rire, d'un rire gras et tout sauf bienveillant.

C'n'est pas pour les gosses ici, dégagez ! annonça t-il d'une voix grave en se frottant son nez rouge.

Hikari lança un regard à Aiko qui acquiesça en silence avant de sortir une petite liasse de billets. Elle soupira intérieurement, c'était son argent personnel, mais il fallait savoir se sacrifier pour la bonne cause..

Nous aimerions, mon ami et moi, des renseignements, expliqua t-elle en lui tendant la liasse de billets, alors que les yeux du barman s'agrandirent de contentement.

Qu'est-ce que vous voulez savoir, les mioches ? demanda la voix grasse de l'homme, qui se pencha pour observer les deux enfants d'un air vicieux.

Avez-vous vu par hasard, des personnes qui viendraient du village d'Iwa ? Il se trouve que nous en venons, nous aussi, mais nous les avons perdu sur le chemin, répliqua Aiko, alors que Hikari souriait innocemment pour approuver ses propos.

L'homme n'eut pas l'air convaincu, et grommella des mots incompréhensibles en secouant la tête.

S'il vous plaît.. aidez-nous à retrouver nos parents, ajouta le blond vénitien. Nous n'avons nul part où aller, et cet argent est tout ce que nous avons.. fit-il en baissant les yeux, pour arborer un visage triste.

Bon.. mais vous déguerpissez aussitôt après, vous faites fuir ma clientèle ! s'exclama t-il en soupirant d'agacement.

Les deux jeunes lui adressèrent un sourire de remerciement, et lui donnèrent l'argent.

J'ai vu quatre hommes aux couleurs d'Iwa entrer dans l'auberge d'à côté, hier soir, c'est tout ce que je sais, annonça t-il en se pressant d'attraper l'argent.

Merci monsieur.

Maintenant dégagez !

Ils ne se firent pas prier, et sortirent très vite du bar avec un sourire satisfait.

T'es plutôt bon acteur, Hikari, le complimenta la jeune fille.

Le garçon rougit légèrement en secouant la tête.
Merci.. Il se frotta la nuque. On va voir à cette auberge ? demanda t-il finalement, comme pour dissiper sa gêne.

La jeune brune hocha la tête et ils partirent donc en direction de l'auberge qui n'était qu'à quelque mètres à peine de ce bar malfamé.

Il est aux alentours de seize heures, on a encore deux heures devant nous, déduisit la brune en observant le soleil, avant de rentrer à la suite du blond vénitien dans l'auberge.

Ce dernier jeta un regard circulaire autour de lui : l'accueil était vide de monde. Il ferma les yeux et se concentra sur l'établissement, en tentant de visualiser les chakra alentours : il ressentait nettement celui d'Aiko, à ses côtés, mais sa perception faiblit légèrement face a tant de chakra mélangés à l'étage : certains chakra n'avaient jamais été malaxés, ainsi, il comprit que ce n'était que des civils, en revanche, les trois derniers chakra furent plus puissants, plus imposants, et plus.. terrifiants. Une aura meurtrière émanait clairement des trois hommes, faisant frissonner Hikari qui rouvrit rapidement les yeux.

Je ressens une aura meurtrière émaner de trois personnes à l'étage, c'est sûrement eux.., affirma Hikari en avalant sa salive de travers.

Cette aura.. elle l'avait agressé si violemment, il pouvait encore la ressentir, mettant ses sens en alerte.

On devrait y aller, et prévenir Tatsuya sensei, continua t-il, en réprimant les frissons de terreur qui lui parcouraient à présent l'échine.

Aiko acquiesça en observant Hikari, il semblait terrifié, suffisant à la jeune fille pour comprendre que ces ninjas étaient sans aucun doute très puissants.

Mais.. le barman avait affirmé qu'ils étaient quatre, chuchota la petite brune, les sourcils froncés.

Mais.. alors.. où est le quatrième ? demanda Hikari, mal à l'aise.

On se posera la question plus tard, partons plutôt d'ici pour le moment.., fit Aiko, peu rassurée.

Ils sortirent vites de l'auberge, et marchèrent plus ou moins tranquillement jusqu'à l'entrée du village, afin de ne pas paraître suspects, après tout, ils étaient censés être de simples civils. Ils soufflèrent tous deux de soulagement lorsqu'ils arrivèrent enfin jusqu'au chêne, mais, un bruit provenant des buissons attira leur attention.

Le cœur battant la chamade, Hikari prit son kunaï dans sa petite sacoche, et le serra fermement dans sa main droite. Son geste fut suivi par Aiko, qui observa d'un œil méfiant le buisson en question.

Quelques instants plus tard, un lapin brun en sortit, pour s'enfuir à toute allure, alors que les deux jeunes enfants soufflèrent de soulagement : finalement, ce n'était qu'un lapin.

Ce n'est pas très poli d'espionner les gens, vous savez..

Hikari et Aiko n'eurent le temps de se retourner, qu'une pierre s'abattit violemment sur l'arrière de leurs crânes, pour les plonger tous deux dans l'inconscience la plus totale.

Ai-.. Ai-ko... murmura le garçon avant d'être plongé dans un sommeil profond.

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Saluut ! Comment allez-vous ?
J'espère que ce chapitre vous a plu, en tout cas n'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

𝐋'𝐨𝐞𝐢𝐥 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐞𝐟𝐥𝐞̀𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐮𝐫 "𝐍𝐚𝐫𝐮𝐭𝐨 𝐟𝐚𝐧𝐟𝐢𝐜"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant