Chapitre 10

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Avant de commencer, je voulais juste faire passer un petit message : n'hésitez pas à commenter mon histoire. J'adore lire vos commentaires que ce soit des blagues ou vos conseils ou vos avis! Lire vos commentaires est sûrement la partie que je préfère alors que j'écris cette fanfic donc n'hésitez surtout pas à me donner vos retours, ça me ferait super plaisir. Bref, je vous laisse et vous souhaite une bonne lecture 😋
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If I lay here. If I just lay here, would you lie with me and just forget the world? Forget what we're told, before we get too old. Show me a garden that's bursting into life.

Une semaine de cours était passée.
Une semaine de cours durant laquelle Richie s'était montré extrêmement absent et distant avec le reste du groupe. En effet, le garçon à lunettes avait refusé d'aller aux Friches ou à la carrière, après le lycée. Ses amis ne l'avaient pas vu une seule fois en dehors des cours, et même en le voyant à l'école, c'était presque comme si Richie n'était pas vraiment avec eux. Le garçon qui était d'habitude impossible à faire taire, ne parlait presque plus. Il avait toujours la tête ailleurs, ne participait plus aux discussions de groupe, bien trop perdu dans ses pensées pour même pouvoir les suivre. La seule personne avec laquelle il dialoguait réellement était étonnamment Léopoldine, alors qu'il ne se contentait que du stricte minimum comme "b'jour" et "salut" avec ses autres amis. Il n'essayait même pas d'embêter Eddie, ou ne serait-ce qu'interagir avec lui. A vrai dire, il semblait même le fuir, ainsi que Bill.

Une semaine de cours était passée et en ce vendredi après-midi, Bill proposa comme d'habitude qu'ils aillent tous chez lui pour célébrer le le week-end. Et, encore une fois, Richie refusa la sortie comme il l'avait fait tous les autres jours de la semaine,

- Je vais à l'arcade avec Max, trouva-t-il comme excuse.

Eddie avait envie de passer du temps avec Richie, avec qui il n'avait pas eu l'occasion de parler ces derniers jours. De plus, il avait aussi envie de revoir Max avec qui il s'était finalement bien entendu la dernière fois, et il avait bien besoin de s'améliorer aux jeux vidéos. Ce fut pour ces multiples raisons qu'il demanda à Richie,

- Je peux t'accompagner?
- Si c'est pour que tu finisses par partir sans explications c'est p't'être pas la peine, répondit nonchalamment le bouclé sans même lui adresser un regard.

Le plus petit resta sans voix face à la réponse de Richie qui, malgré son ton léthargique, était pleine de reproches.
Eddie s'était demandé pourquoi son ami avait eu l'air de l'éviter toute la semaine, sans pour autant réellement s'en soucier. Mais il avait maintenant sa réponse: Richie lui en voulait car Eddie l'avait blessé, ou du moins offensé. Le binoclard avait mal pris que son ami soit parti de l'arcade deux fois d'affilée sans prévenir, ce qui en soit était compréhensible. Eddie s'apprêta donc à balbutier une excuse mais Richie fut plus rapide.

- Bon je vais y aller, j'ai un bus à prendre. A lundi, les salua-t-il, tout en leur faisant comprendre qu'il ne comptait pas non plus les voir ce week-end.

Sur ces mots, le bouclé s'en alla, laissant le reste du groupe en plan.
Bill, qui se tenait juste derrière Eddie, posa alors ses mains sur les épaules de celui-ci et soupira,

- Bon. Bah, on va faire sans lui!

Les autres acquiescèrent, plus pour se convaincre qu'ils étaient d'accord avec l'idée que parce qu'ils l'étaient réellement. Aucun d'eux n'osait le dire, mais tous étaient perturbés par l'absence de Richie au groupe. Le Losers Club avait sept membres : Bill, Eddie, Stan, Beverly, Ben, Mike et Richie. Il n'en avait jamais été autrement et, depuis l'été 1989, ils ne s'étaient jamais séparés. Ils étaient donc tous inquiets de voir Richie s'éloigner d'eux, sachant pertinemment que leur union faisait leur force et que, seul, Richie ne s'en sortirait pas, de la même façon qu'à seulement six membres, ils ne s'en sortiraient pas non plus. Ils devaient être sept peu importe la situation, ils l'avaient tous compris durant cet été là. Alors le fait de ne se retrouver que six ne signifiait rien de bon. De plus, en mettant de côté le côté pragmatique de la situation, ils devaient se l'avouer : le garçon à lunettes leur manquait. Aussi insupportable qu'il pouvait l'être, son absence laissait un vide béant au sein du groupe.
Cependant, ils n'avaient pas d'autres choix que de continuer de vivre avec ce vide et de mettre leurs inquiétudes de côté, tant que Bill n'avait pas décrété que la situation était inquiétante et nécessitait une intervention. Le groupe d'amis se mit donc en route vers la maison de leur chef où ils restèrent jusqu'en début de soirée.

Be proud - ReddieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant