Chapitre XVI

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Je me lève avec d'énormes courbatures et des yeux collés. J'étais en train de rejoindre la chambre de Kate quand, de nouveau, MR Mason m'interpelle :

Mr Mason : Excuse moi... viens dans mon bureau.

Je le suis. Il me dis de m'assoir mais je refuse. Il insiste et je finis par céder :

Mr Mason : Hier, il y aurait une esclave qui aurait tentée de s'enfuir....

Je serré les poings en pensant à Kelya :

Moi : Quelle rapport avec moi ?

Mr Mason : Nos hommes ont alors lancé des chiens à sa poursuite. Quand ils l'ont retrouvée, malgré que les chiens l'ai partiellement mangée, ils ont pu l'identifier...

Je retiens des larmes. Kélya a été mangé par des chiens...

Mr Mason : C'était Kélya... je voulais que tu l'apprenne par moi... je suis désolé.

Moi : Je peux y aller? J'ai du travail.

Mr Mason me regarde, surpris. Il avance pour me prendre dans ses bras. Je me recule et commence à me diriger vers la porte. Mr Mason attrape mon bras et me retourne. Nous voici a quelques centimètres l'un de l'autre :

Mr Mason : Promets moi... promets moi que tu n'as rien à voir là dedans...

Moi : Parce que à chaque fois qu'il arrive quelques choses je suis dedans ?!

Mr Mason : Kate t'aime vraiment beaucoup tu sais...

Moi : Je ne compte pas mourrir... tu moins pas temps que je suis enceinte.

Mr Mason : Entendu.

Il me lâche et me fait signe que je peux partir. Je rejoins Kate dans sa chambre.

Moi : Bonjour.

Kate : Maryse ! Pourquoi tu as disparu... tu ce temps ?

Moi : J'avais d'autres missions...

Kate : Comme un agent secret ?

Moi : C'est ça oui...

Kate baisse les yeux et m'attrape la main :

Kate : Ils t'ont puni n'est-ce pas.

Je sers plus fort sa petite main. Je la porte pour l'assoir sur son lit. Je m'accroupis et lui prends les mains :

Moi : Ce monde dans lequel je vis est différent du tien. Le fait qu'il soit différent, veut aussi dire que.. qu'il ne te regarde pas... ce qui si passe doit te rester inconnu. Et même si tu veux connaître ce monde, promets moi de ne jamais vouloir en faire partie... promis ?

Kate me regarde. Elle a les larmes au yeux:

Kate : Promis.

Elle renifle bruyamment avant de me prendre dans ses bras. Je la console :

Moi : D'ailleurs, comment c'était la plage ?

Elle retrouve immédiatement son sourire. Elle se met debout sur son lit et commence à mimer tout en parlant :

Kate : C'était geniaaaal. Y'avais pleins de poisson ! Je suis allée dans l'eau et il y avait beaaaaaucoup de vagues. Et puis...et puis...

Elle se fige. Elle court jusqu'a l'un de ses tiroirs. Elle l'ouvre. Elle en sort un coquillage et me l'apporte en courant :

Kate : Je t'ai ramené ça !

Moi : Oh merci...

Il a un teinte bleuté avec des reflets rose.

La Canne à SucreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant