Chapitre 41 - Austin

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(En média, Thunderstruck d'AC/DC)

Toutes les choses négatives comme
la pression, les défis,
sont pour moi une opportunité de progresser. 
Kobe Bryant

Vendredi après-midi

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Vendredi après-midi. Jour du premier grand match. Il est seize heures et le match commence dans peu de temps.

Nous sommes tous dans les vestiaires et nous nous préparons pour entrer dans le terrain. Nous devrons être sur le terrain d'entraînement dans quelques minutes. Ça nous laisse le temps de vérifier si nos protections sont bien installées et bien fixées. Je replace correctement celle de mon épaule gauche qui me semblait tomber. 

Moi: Tu n'as pas du sparadrap Ima', s'il te plaît? 

Il m'en lance un rouleau et je le remercie. Il faut bien que j'attache cette merde. Il ne manquerait plus que je perde mon épaule dès mon premier match et j'aurais tout gagné. J'aurais l'air malin de me blesser dès la première fois... 

Imanol: Tu veux que je t'aide à faire un truc? 

Moi: Non c'est bon merci, j'ai réussi. 

Je lui rends son rouleau et me lasse les crampons. Je me remonte les chaussettes jusqu'au-dessus de mes mollets et récupère mon casque que j'avais posé sur le banc. 

Andy: Tu le sens bien Aus'?

Moi: Ça va le faire.

En vrai, je me pisse dessus. Même si je sais que je ne rentrerai que pour les dernières minutes du match, elles seront toutes aussi importantes que les premières. Si les scores sont serrés, encore plus. Tant que je ne me pète pas les ligaments croisés, tout ira bien. Finalement, me blesser n'est pas la chose dont j'ai le plus peur, mais plutôt de décevoir les coéquipiers et le coach sur une action que j'aurais complètement loupée. 

Jake: Vous êtes prêts les gars? 

Warren: On n'attendait que toi. 

Jake: Ça tombe bien, j'adore me faire désirer. 

Andy et Warren lèvent avec synchronisation les yeux au ciel et je secoue la tête en passant la porte des vestiaires. Plus personne ne parle, nous n'entendons que nos crampons en fer claquer contre le béton du sol. Après avoir tourné à droite à la sortie du couloir, nous nous retrouvons à l'extérieur, sur le terrain d'entraînement. Il a été séparé en deux avec des petits plots de couleurs pour que les deux équipes puissent faire leurs exercices tranquillement. 

Imanol: Là, le truc c'est qu'il ne faut pas faire attention à eux. 

Moi: Comment ça? 

Warren: Tu fais comme s'ils n'existaient pas. 

Moi: Pourquoi ça? C'est ridicule. 

I love the way you love meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant