I love the way you love me

Chapitre 48 - Ethan

(En média, Never Be the Same de Camila Cabello)

Jamais il n'avait eu le courage de lui avouer son amour.
Certains jours, il pensait qu'elle était amoureuse de lui,
mais comment en être certain?
Surtout,
il ne se sentait pas de taille à supporter un refus.
Il l'aimait trop pour ça.
Guillaume Musso 

Je me réveille et je n'en crois pas mes yeux. En fait, je suis tenté de me pincer pour m'assurer que je ne suis pas en train de rêver. Parce que, putain, si c'est un rêve, c'est le plus beau rêve de ma vie. Mais ce n'est pas un rêve. A côté de moi, dans le désordre des draps froissés et des couvertures, il y a une femme sublime, parfaite, qui dort, dos contre moi. La ligne de son corps, le creux de sa taille et l'arrondi de ses hanches sont dignes des beautés classiques. Mais aucune de ces beautés n'a un aussi beau cul qu'elle. Aucune autre ne possède ce qu'elle a. Voilà pourquoi elle est unique. 

Putain. Je n'arrive pas à croire que j'ai dormi avec elle cette nuit. Avec Mia Da Costa. On est allongés sur le lit, encore nus tous les deux. Elle dort encore d'un sommeil profond et je suis allongé depuis au moins une heure, les yeux grands ouverts. Des pensées fusent dans mon esprit au vu de toutes possibilités que m'offre le fait de la tenir dans les bras. Je ne me souviens pas de la dernière fois où je me suis senti aussi bien. J'ai envie de serrer dans mes bras son corps chaud et splendide, ma peau contre la sienne, nos respirations à l'unisson et ma main posée sur son ventre lisse. Sans m'en rendre compte, ce sont ces gestes que j'exécute et elle se retrouve rapidement dans mes bras, son dos contre mon torse. 

Doucement, en retenant mon souffle, je passe mes doigts dans ses cheveux pour les lisser. Elle se resserre contre moi, tournant son visage contre ma poitrine, ses lèvres caressant ma peau. Mon érection ne se fait pas attendre. Ça faisait des années que je n'avais rien ressenti. Elle se réveille doucement. Je l'ai deviné au changement de sa respiration, et à sa façon de s'écarter. Je resserre mon étreinte contre moi, sans un mot, de peur de tout gâcher avec une remarque stupide. 

Au lieu de se dégager comme je le pensais, elle lève la tête et se blottit contre moi, sa bouche dans mon cou. Elle m'embrasse doucement et je sens des fourmillements se répandre dans tout mon corps. J'en ai des frissons. Je jurerais qu'elle sourit. Je passe un bras autour de sa taille et écarte les doigts au maximum pour toucher autant de peau que possible. Je ne sais pas ce que je fais, ou ce que j'essaie de faire, mais je sais que je n'y tiens plus. Je suis dans l'obscurité, avec Mia. 

Elle se laisse glisser sur le côté pour s'allonger contre mon flanc. Elle passe la main sur ma poitrine, le long de mes abdos et ses doigts caressent doucement mon ventre, ce qui m'arrache un frisson. Que fait-elle? Je croyais qu'elle ne voulait qu'on couche qu'une seule fois ensemble, et puis c'est tout? Mon sexe est dur comme une lance et me fait mal, mais je refuse de lui demander plus que ce qu'elle voudra bien me donner. J'ai peur. Je suis effrayé à l'idée de ne plus jamais ressentir ces sensations une fois que Mia sera partie.