Chapitre 3

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Au réveil, il se trouvait allongé sur un canapé en cuire. Avec Caroline se tenant juste en face en train de regarder la télévision.Vincent contracte ses abdos afin de se relever. Caroline tourne la tête vers lui et lance un:- « Oh t'es réveillé! Je suis désolé de ce qui c'était passé.


- Je comprends pas là... Ton bras va bien?




- Hein? Je vais bien oui mais c'est toi qui va mal là. Tu t'es évanoui y a 45min tu sais.




- J'ai mal à la tête...




- Oui t'es tombé dans les escaliers. Tu t'en rappelles pas? T'avais besoin d'aller aux toilettes mais t'as glissé à la dernière marche.C'est très glissant quand on est en chaussette, tu sais.




- ...


- M'enfin t'as quand même fait ton besoin.



- HEIN?



- Quand je t'ai posé sur le canapé, j'ai vu une tâche qui s'est formée au niveau de ton pantalon et je suis allée chercher une bassine et voilà quoi.




- Attends attends sérieusement?




- T'en fait pas c'est bon. Je veux être infirmière plus tard c'est bon. Cela restera entre nous. Entre camarade. Et pour remerciement que tu m'aies emmené les cours.



-« Merde, elle s'est bien occupée de moi. Je me sens mal, là... »


- Merde, je suis vraiment désolé d'avoir douté de toi... Et dire que j'avais cru à ses rumeurs je suis désolé vraiment.




- Laisse ça arrive.




- Tu sais j'ai même fait un drôle de rêve. Où il y avait un raton-laveur dans ta poubelle.




- Un raton laveur ?! Ricane Caroline.




- Oui je sais c'est bon. Désolé d'avoir un peu sali ton joli fauteuil.




- Laisse c'est bon. Ma mère est compréhensive.


- Tu vis seule avec ta mère?




- Oui, je n'ai jamais connu mon père. Mais j'ai des frères et sœurs aussi.




- T'as une grande famille, c'est cool.




- A l'orphelinat c'est encore pire, on forme nous même nos propres familles entre nous.




- Ah, tu as été...?




- Adoptée? Oui... Mais ça va, je ne complexe pas dessus. Mais j'apprécierais quand même que tu ne le dises pas aux autres de la classe.




- Ne t'en fais pas, ton secret je le garderai.




- Merci!



Vincent jette un regard vers la télévision.



- Bon je pense partir je t'ai assez dérangé.




- Mais tu peux encore rester!




- C'est gentil mais je vais y aller.




Les deux personnages ouvrent la porte et voient qu'il pleut.


Elle raconte: -Oh non, j'aime pas la pluie. T'as un parapluie?


- Non c'est bon. Pas besoin. Allez à plus!»



Vincent s'éloigne de la maison et de la vue de Caroline le saluant au loin en courant avec sa capuche de son Sweat-shirt. 

Le Clubs des AudacesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant