Chapitre 5

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Marc se tient devant le bars du «Heavy Bretzel». 5 fûts se trouvaient en dehors de ce bar et étaient assez grands pour servir de table pour les clients accompagnés de fûts plus petits pouvant servir de chaise. Marc rentre dans le bars, l'intérieur du bar possédait une forte chaleur et une forte odeur d'alcool. Le bars avait un certain style alsacien, tous les employés étaient habillés de façon traditionnelle c'est à dire, pour les hommes, le pantalon noir avec une chemise blanche et un nœud papillon accompagné d'un chapeau noir. Et pour les femmes: une jupe noire et rouge avec le grand nœud noir au-dessus de la tête.

Marc ne payait pas attention à l'architecture intérieur du bar et se dirige directement un employé plutôt jeune pour lui demander: - «Je souhaiterais parler à Monsieur Meyer, tu peux aller le chercher s'il te plaît?»

L'employé fait signe de la tête à Marc et en ayant fini son plateau, il se dirige vers le fond de la salle. Marc attend les mains dans les poches puis sort son téléphone en attendant. Mais dans ce bar, il ne capte aucun réseau, son téléphone affichait aucune notifications. Marc le range de nouveau dans sa poche.

Une serveuse tape des doigts sur l'épaule de Marc: - Salut, petit Khénd. Tu veux süfe où juste un apéritif? Demande t-elle d'un fort accent alsacien.


Non, merci. Je veux juste parler à Monsieur Meyer c'est tout.


Oh ho, Biebele tu cherches les embrouilles. Dit-elle avant de partir chercher de l'alcool de la tireuse.


Le jeune employé d'avant est revenu demandant à Marc de le suivre. Ce que ce dernier fait.

Les deux jeunes traversent le bar en essayant de bousculer le moins de gens possibles. Mais les ivrognes ne facilitent pas la tâche, en plus qu'il y ait beaucoup trop de mondes dans le bars. Mais malgré le fait que le bars soit surpeuplé, l'employé parvient à ouvrir une porte menant à un couloir et, avec, aux toilettes. L'employé ne dépasse pas la porte et s'adresse une dernière fois à Marc: - «C'est la porte au fond à gauche. C'est son bureau.»

L'employé ferme la lourde porte et laisse Marc seul dans le couloir. Ce dernier ne perd pas son temps et va toquer à la porte. Ce n'est qu'au deuxième toc qu'une voix très sèche s'élève:- «Entre.»

Marc pousse la porte et aperçoit le Monsieur Meyer. Il avait une forte carrure très imposante. Ce dernier lui tend de la main le siège se situant en parallèle de lui. Marc s'assoit.

L'homme enchaîne:- «Tu veux quoi?


Je viens du lycée Saint Jean-Les-Bains. Ce dernier possède des difficultés à faire venir des élèves dans son établissement. Je fais partie d'un club qui a pour but d'aider le lycée et ses élèves et votre bar est très populaire chez les mineures car vous leur vendez de l'alcool comme de l'eau. L'inspecteur n'a jamais rien dit car vous avez des contacts, donc par votre popularité c'est pour cela que je pense que si vous nous laisseriez ne serait-ce que 15 minutes en faisant un spectacle. Notre lycée pourrait tirer un profit de cela.

Marc a finit sa demande laissant le chef avec le regard vide pendant une dizaine de secondes. Puis en secouant sa tête et en la prenant dans les mains.

- Donc pourquoi, je devrais vous laisser 15 longues minutes? Je ne le ferai pas de bon cœur. Je gagne quoi dedans?


Alors, vous, vous pouvez déjà gagner des clients grâce au spectacle qui sera fait par des élèves très talentueux travaillant comme des pros et en plus non-rémunéré.


Ok, mais vous captez 15 minutes l'attention des gens. Et pendant ces 15 minutes les personnes vont moins consommer. Je vous laisse... 5 minutes avec un dédommagement.

Meyer marque bien une pause et reprend:

- 500 euros, oui ça me paraît un bon prix pour cela.

Marc sort sa cigarette électrique puis tire une bouffée pendant de longues secondes et dit:

Le Clubs des AudacesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant