Le Clubs des Audaces

Chapitre 6

 Marc traverse le couloir à toute allure. Puis procède à traverser le bars en bousculant, sans y prêter attention de qui il s'agissait. Il finit par sortir du bars mais glisse des escaliers et percutent un fût dans sa chut. Meyer ne venant qu'à peine de s'échauffer, continue de poursuivre Marc qui s'était arrêté à cause de sa chute. Ce dernier manque d'attraper la veste de Marc qui n'était pas en adéquation avec le jogging que Marc portait en ce moment. Puis la course recommence. Les deux personnages s'éloignent du bars et s'attirent l'attention des passants pendant leur course. Les chiens aboyaient et les bébés pleuraient devant tout ses mouvements. Marc décide d'emmener Meyer dans une ruelle possédant un cul de sac.

- «Une personne aussi baraquée aura du mal à faire une traction. Il ne pourra pas escalader comme moi.» Se dit Marc en s'approchant du fond.

Meyer savait ce que Marc avait pour but. Lorsque Marc débuta l'escalade du mur faisant office de fin de l'allée. Meyer sort son pied de sa chaussure et la lance sur Marc, l'atteignant en pleine tête. Avec la force de l'impact, Marc cogne son front contre le mur et lâche prise. Meyer se rapproche de Marc et lui lance triomphalement: - Je t'ai bien eu, maintenant, donne moi l'enregistrement.

Marc gisant par terre, était encore sonné. Meyer pose son pied sur la poitrine de Marc et le demande: - Où se situe le putain de magnétophone?

Marc se contente d'essayer de retrouver son souffle et de regarder dans le vide.

Meyer commençait à s'impatienter et répète sa question: - Où est le fichu magnétophone? Il est où?

Marc sourit et vide ses poches devant Meyer puis lui dit: - T'as perdu Meyer. Mes poches sont vides. Je l'ai déjà donner à un acolyte. J'ai gagné.»

Meyer grince des dents. Un grincement tellement fort qui a été entendu par les passants se situant devant l'allée. Meyer arme, désormais, son poing quand une voix plutôt jeune derrière les deux combattants s'adressent à eux.

«Police! Baisser votre poing et retournez-vous doucement.»

Marc observe les 2 policiers braquer leur arme sur eux et se dit: - «Bordel, je peux pas me permettre de perdre Meyer à la police. Le bars va fermer pendant un bon moment. Je dois me sortir d'ici et avec lui.»

Marc réfléchit un court instant et balaye sa main en espérant attirer l'attention de Meyer pour que ce dernier ne révèle pas son visage au policier.

- « On a attiré trop d'attentions, corrompre une personne c'est facile. Mais en corrompre 30 c'est une autre histoire.» Réfléchis Marc.

Sa main touche une vieille pomme gisant par terre. Marc la lance vers les policiers et crie: - «Grenade!»

Les deux agents de la paix se retournent et plongent par terre en protégeant les 2 chiens les accompagnant. Marc se lève et tire Meyer par le bras et tout en ayant les dents serrés lui lance:- «Suis moi.». Le plus jeune des deux escaladé le mur en premier puis aide l'autre en le tirant vers le haut. Les policiers lancent un appel aux autres policiers se trouvant dans le même secteur puis décident de lâcher les deux chiens chargés de retrouver Meyer et Marc.

Ces deux derniers qui entendaient l'aboiement des chiens décident d'accélérer leur pas de course, et vont désormais tenter de fuir à deux la police. Marc tend un magasin de musique et dit à Meyer de le suivre. Ce dernier écoute miraculeusement encore une fois l'ordre de Marc et rentre avec dans le magasin de musique. Leur entrée en vitesse dans le magasin attire l'attention du dirigeant du magasin. Ce dernier était chauve, habillé d'un jogging et d'une chemise et tenait un médiator de la main gauche. Le dirigeant interroge Marc et Meyer: - «Messieurs, vous êtes intéressés par ces instruments?