Chapitre 8

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 L'équipe s'en va vers le minuscule bâtiment qu'est le restaurant scolaire. Toujours en formation Dalton, les membres d'Audaces se servent de leur couvert, verre, entrée, dessert puis plat et vont s'asseoir dans le coin du restaurant scolaire. Le club reste parmis les derniers de la cantine et ne ressort que lorsqu'un surveillant les demande de partir. Patrick le surveillant du restaurant scolaire demande: - «Bon, les p'tiots lô. C'est l'heure lô. Dégagez.»

Ce que les membres du club font. Puis attaquent le cours de l'après-midi. Et finissent leur lundi par rester 1 heure dans leur club. Le lundi, ils ont cette chance de finir à 15h alors que les bus ne viennent qu'à 16h40.

Marc ouvre la porte du club pour s'y poser avec les autres dedans comme à leur habitude, mais tous les meubles étaient renversés, le clavier du pc fixe ne possédait plus de touche, la souris n'avait plus que la molette. Il manquait la table. Mais les T-shirt étaient encore intacts.

Abdel s'exclame:- «Mon Dieu...

Jean commençait à crier: - Mais putain!

Vincent ne parlait pas et n'était pas allé plus loin dans la salle que le pas de la porte par laquelle il pouvait voir l'intégrité de la scène. Marc faisait le tour des objets de la salle et cherchait à savoir ce qui manquait et d'éventuellement trouver un mot posé par les malfaiteurs.

Mais rien.

Marc se pose directement sur le sol et joint ses mains:- Ok... Je pense que vous savez à quoi je pense?

Les autres membres répondent ensemble d'un fort:- Oui!»

Marc se lève puis le groupe se dirige vers le fond du premier étage. Et rentrent sans toquer.

Marc crie dans la salle:- «Vous voulez jouer à ça ?!

Puis renverse une table sans arrières pensées. Jean fait de même, Vincent avec Abdel tentent d'allumer les piles de journaux avec un briquet. Quand le nain les arrête et crie en retour:- Vous voulez quoi, les Auda-merdes?!

Marc se rapproche de lui: - Ecoute moi bien Raphaël, c'est toi avec tes larbins éco+ qui êtes venus tout casser sauf les T-Shirt dans notre club. On avait tous mis du nôtre pour faire de la salle un endroit plaisant. Et vous, vous vous ramenez avec vos vieux T-shirts et essayez de faire semblant d'incarner une puissance parmis les élèves. Mais vous, toi, tu n'es strictement rien.

Raphaël voit le sérieux dans les yeux de Marc puis s'énerve encore plus: - Votre vieux club ne vaut pas plus qu'un euro dans les années 80. Vous faites semblant d'être une élite mais vous ne foutez rien. Vous promettez tellement de choses mais vous ne faites rien. J'ai eu tort d'avoir voulu rentrer dans votre vieux club tout merdique. Et maintenant que j'ai créé le mien. Je me dis que faire mieux que les autres c'est pas difficile à condition qu'on s'y mette vraiment. Mais, maintenant, sachez vous tous! Dit Raphaël en pointant les Audaces, qu'on a encore rien fait depuis la déclaration de guerre, de ce midi, envers nous. Mais on se réjouit que d'autres personnes à l'extérieur du groupe pensent comme moi, comme nous.

Marc prend Raphaël par le col et le soulève:- Nous faire ça puis nous mentir. Sache une chose. T'as pas de race, Raphaël. T'en as jamais eu et t'en auras jamais. Une race c'est pas comme un club ça se fonde pas. Elle ressort d'une base que l'on possède déjà en nous. Mais toi,Raph, t'es vide.»

Marc relâche sa prise puis s'en va avec les autres membres d'Audaces qui le suivent. Ils retournent devant leur salle et le silence s'installe, jusqu'à ce que Vincent décide de le briser:- «Ok, 1 2 3. Alors on est pas tous dans nos états maintenant donc essayer de tout ranger là, directement. On risque juste de faire n'importe quoi. Donc demain, midi, le temps qu'on se repose un bon coup. On entreprendra la reconstruction de la salle. Si on est efficace, on en aura vite finie.

Les membres acquiescent puis descendent les escaliers et s'en vont du lycée .

Abdel rentre dans sa chambre à l'internat, Marc attend le bus en faisant le tour sur soi-même, Jean rentre à pieds car il habite pas loin du lycée. Puis Vincent retire le cadenas son vélo et par rentrer chez lui.

La seule fille du club des Journalistes, Samantha, demande à Raphaël qui était en train d'essayer de se calmer avec sa balle anti-stress:- «T'as fait quelque chose à leur salle?

Raphaël se met à se balancer sur sa chaise avec le sourire:- Non, pas du tout. Mais ça me fait marrer que quelqu'un d'autre que nous ait pensé à faire ça à leur groupe de merde... C'est juste vraiment marrant...»

Le Clubs des AudacesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant