- En vrai, je m'imaginais pile ça. Dit Jean accompagné d'Abdel devant le « Musée de la guerre 39-45».
- Je suis ravie d'enfin être là. Et cela fait un moment que j'attendais ce moment.
Les 2 fanatiques entrent dans le musée.
- Mon grand-père me racontait toujours ses histoires. Je trouve ça impressionnant tout ce qui est arrivé. Déclare Jean.
- Remplir son devoir. Y'a rien de mieux. Continue Abdel.
Ils progressent dans le couloir observant les uniformes encadrés. Et s'arrêtent devant l'une des vitrines pour observer plus en profondeur son contenu.
- Je peux vous renseigner, Messieurs ? Demande un homme d'un âge avancé s'avançant vers les 2 Audaces.
- Nous ne faisons que de regarder. Merci. Répond Jean.
- Oui, c'est l'uniforme des anglais qui vous intéressent ?
- Je le trouve particulièrement beau comparé aux autres. Commente Abdel.
- Oui, et le plus confortable. Dans mon temps, mon uniforme français me démangeait souvent en pleine nuit. Se rappelle le vieille homme.
- Vous avez fait la guerre ? Demande Jean.
- Oui, et je passe mes journées désormais dans ce musée pour raconter mes histoires aux passants. Dévoile le vieil homme. Vous êtes intéressés dans la guerre ?
- Nous sommes plutôt intéressés par l'idée d'être soldat. Répond Abdel.
- Ah oui ? Vous avez des proches dans ce milieu ? S'intéresse t-il.
- Mon père est à l'armée. Répond Jean.
- Non, personne. Enchaîne Abdel.
- L'absence de vie de famille ne vous dérange pas ?
- Non, moi ça ne me dérange pas. Dit Abdel.
- À voir, si ça me dérange. Je reviendrai dans le civil. Mon père est revenu dans le civil. Explique Jean.
- Et pourquoi cela ? Questionne l'ancien soldat.
- Ma mère n'étant plus là après m'avoir accouché, il est revenu dans le civil. Rétorque Jean.
- Je vois.
- La guerre vous l'avez vécue, comment ? Demande Abdel.
- Eh bien, je n'ai duré que 2 mois. Rien ne s'était vraiment passé. Mais j'ai été blessé en allant chercher des troupes en voiture. Je suis rentré dans un arbre. On m'avait dit de ne pas boire au volant mais je n'ai pas écouté mes supérieurs. Je ne voulais pas emmener mes camarades à ce que je croyais être le casse-pipe. Répond le vieil homme en souriant. Un soldat sert mais il ne devra jamais oublier de faire ses propres choix. Finit le vieil homme d'un air sérieux.
Jean tire Abdel de l'épaule en lui indiquant qu'il souhaite aller voir un autre coin du musée. Les 2 quittent le vieil homme.
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Le Clubs des Audaces
Non-FictionLorsque des lycéens exclus de tous décident de former un club pour aider les personnes en difficultées, le club des Audaces est né.