Le Clubs des Audaces

Chapitre 41

« Je pourrais avancer plus rapidement mais des dames de ménages sont encore là et font la ronde...» Réfléchit Paul.

2 dames de ménages sont au palier supérieur entre les 2 escaliers empêchant Paul de monter à l'étage supérieur.

« Je vais faire demi-tour, fais chier.». Se dit Paul en redescendant doucement. Il traverse le couloir en s'orientant grâce aux lumières vertes des indicateurs de sortie de secours.

Paul procède par monter les escaliers se situant au milieu du bâtiment. Il arrive au premier étage, puis au deuxième et enfin au troisième. La chambre d'Abdel se situe à l'autre bout du couloir.

«Putain de détour... Au moins, il n'y a personne.»

En avançant prudemment, le téléphone sonne.

- Va falloir toquer. De Marc.

- Je n'y suis pas encore. 30 secondes et j'y serai.

- Dépêche. Caroline est en pleine affaire avec Abdel. Bouge je supporte pas là.

Au bouts d'une vingtaine de seconde, Paul arrive devant la porte et commence à toquer avec force.

- Mais ? Demande Caroline.

- J'avais prévu. Ils font ça tous les soirs pour s'assurer qu'on est là. Rassure Abdel.

Caroline se cache sous le lit et Abdel va ouvrir la porte.

- Échec et mat, sale pute. Marmonne Marc qui faufile sa main à travers la fenêtre ouverte en tenant une boule de papier en feu qu'il lance sur le lit. La couette prend immédiatement feu.

« Ils n'ont pas d'eau ou de tissus assez grand pour calmer les flammes. ». Pense Marc en commençant à descendre de l'arbre en entendant un cri provenant de la chambre. Marc sourit.

- Ahhhhh ! Mais d'où ? Crie Caroline.

- Il n'y avait personne, en fait. Une blague peut-être... Ah ! Crie Abdel.

Marc descend de l'arbre et s'en va rejoindre Paul à l'entré du bâtiment.

L'alarme se faisait entendre suivit d'autres cries.

Paul retrouve Marc.

- Mission réussie. On se taille. Se réjouis Marc.

Les 2 incendiaires débutent leur fuite. Marc en profite pour appeler le groupe. Paul répond en premier.

- Alors ?

- C'est bon, il fait chaud. Commente Marc.

- Parfait ! Crie en arrière plan Paul.

- On est bon, là. Commente Vincent.

- On verra demain, comment ça c'est déroulé. Bonne nuit. Les gars. Dit Marc en raccrochant.