Chapitre 24

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Semer Roger était une tâche facile. Les Audaces courent jusqu'à ce qu'ils trouvent un banc. Les 3 premiers s'y assoient laissant les 2 derniers debout. Marc débute la lecture: « Premièrement, on me dépasse à l'envers. Je ferme et je bloque.».

- Elle est simple celle-là ! S'exclame Abdel.


- Je suis d'accord. Elle l'est pour une fois. Continue Marc.


- Trivial, tout simplement trivial. Conclut Jean.


- Wow, easy peasy ça. Commente Paul.


- J'ai pas compris là, en fait... Avoue Vincent.


Mais les 4 autres n'écoutent pas son aveux et ont déjà trouvé le chemin à suivre.

- Hey ! On va où là ? Je comprends pas là... Dit Vincent en les suivant à l'aveugle.


Le groupe se dirigeait à toute vitesse au centre avec les poubelles fouillées. Ils ne ralentissent pas et traverse le centre en quelques secondes. Vincent réussit à les rattraper en multipliant son pas de course.

- C'est là ! S'exclame Abdel en pointant du doigt la ligne d'entrée des visiteurs.


- On a fait le chemin retour? Demande Vincent.


- Mais non, ouvre les yeux regarde à droite. L'indique Jean.


Vincent dirige son regard à droite pour voir un restaurant avec une terrasse remplie de monde assis.

- C'est donc ici? Demande Vincent toujours aussi perdu.


- Venez on rentre. Dit Marc.


Tout le monde le suit. Ils s'arrêtent au pied du restaurant en y bloquant l'issus et par la même occasion l'entrée. Vincent s'aventure plus loin dans le restaurant afin d'observer à quoi l'intérieur ressemblait et en cherchant du regarde la présence de la fameuse lettre. Mais en étant concentré au maximum de sa capacité tout en balayant le paysage dressé devant lui. Rien.

- Bon Vincent, t'as compris là ou pas? Demande Jean.


- Non, je suis tout autant perdu qu'au début de la lecture de la dernière lettre. Avoue encore une fois Vincent.


- Regarde. Dit Jean en pointant la lettre.


Cette dernière se trouvait au dos de la porte d'entrée du restaurant.

- Quoi ? Demandait toujours aussi perdu le Vincent.


Regarde, le dépasser à l'envers indique que l'on devait retourner sur nos propres pas. Le «je ferme» c'est pour dire que la porte doit être fermée et le «je bloque» indique que lorsque l'on souhaite sortir la porte bloque notre sortie. Explique Jean fier de sa soudaine perspicacité.


- Ben, merde... Lâche Vincent accompagné d'un soupir.


- Approchez vous, vous deux. C'est l'heure de la suite là. Exclame Paul.


- Alors « Savoir c'est pouvoir, z'y êtes presque.». Lit Marc.


Le groupe reste silencieux pendant de longues et précieuses secondes perdues.

- Pas d'éclair de génie, Jean ? Demande Vincent taquint.


- Écrase. Répond Jean.


- « Savoir c'est pouvoir » Facile. C'est la bibliothèque. S'exclame Abdel.


Tout le monde le regarde puis s'élance pour aller en direction de la bibliothèque. Ils traversent le centre, mais passent ensuite par une ruelle.

- Je connais un raccourcie, suivez moi!» Lance Paul.

Mais cette ruelle était remplie de personnes en survêtement. Le plus costauds d'entre eux se pose au milieu du chemin.

- Ok, les jeunes. Le passage par ici, c'est pas gratuit.


Paul ne ralentit pas.

- Dégage sale sac, j'ai pas le temps !


Paul pousse l'obstacle qui s'envole pour atterrir sur un de ces collègues. Le groupe n'apprécie pas le geste de Paul et sort divers armes: couteaux, tasers, poings-américains, sprays, bâton de colles.

Le groupe des Audaces est désormais poursuivie par des malfrats qui leur en veulent d'avoir agressé l'un des leurs.

- Putain, Paul vraiment? Demande Jean.


- Désolé c'était sous adrénaline. Répond Paul encore nerveux de sa dernière réaction violente.


- On va quand même à la librairie, maintenant ? Demande Abdel.


- Non, on va bifurquer à gauche au lieu d'aller à droite. Direction le commissariat. Indique Marc.



En sortant de la ruelle, tout le groupe bifurque vers la gauche. Les poursuivant suivent de même. Leur course attire l'attention des passants avec certains qui crie pour aucune raison apparente. L'attention était de nouveau rivée sur eux.

- En vrai, vous pensez que Steve et Arnold s'amuse à nous observer ? Demande Marc aux autres.


- C'est vrai ça. Un drône nous suit depuis avant. Commente Paul.


- Le drone doit appartenir au lycée techniques. Commente aussi Abdel.


Et pendant ce temps-là. Dans le stand, Steve assis deux chaises plus loins d'Arnold sirotait son coca-cola tout en regardant la télévision accrochée du stand d'en face utilisant la caméra du drone en direct pour montrer ce qui se passe.

L'équipe du lycée Saint-Jean-Les-Bains semble être poursuivi par un groupe ne participant pas à l'évènement. Afin d'assurer la sécurité des joueurs la police viendra protéger ces élèves de leur poursuiveurs qui plus sont armés. Regardons une fois où les autres équipes se situent maintenant. Parle Chester en utilisant le drone du lycée technique.


Arnold demande à Steve:- Tu trouves que l'équipe se débrouille bien pour l'instant ?

- Oui, quand même. Répond Steve.


- Ils ont juste accumulé un peu de retard à cause de cette histoire d'enclos, d'ois et de terrier.


- Oui, c'est dommage.


- Dis moi Steve, tu n'es pas très bavard.


Arnold prononce ses mots en se rapprochant de Steve d'une chaise.

- Non, non ça va ça va... Répond Steve avec anxiété.


Les 5 courraient encore en direction du commissariat jusqu'à l'apparition d'un fourgon bleu s'arrêtant devant. Le chauffeur fait signe d'un pouce en l'air aux Audaces puis un groupe de 3 policiers sort et s'adresse aux personnes armés de la ruelle en leur demandant de lâcher les armes et de lever les mains.

Les Audaces font un signe de remerciement aux forces de l'ordre pour leur intervention et vont désormais vers la bibliothèque. Ils rentrent dans cette dernière et montent au dernier étage. Au dernier étage, les romans étaient classés par ordre alphabétique. Les Audaces se précipitent vers le dernier livre classé dans la lettre Z. Ils l'ouvrent et obtiennent la dernière lettre.

Le Clubs des AudacesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant