Chapitre 13

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Vincent se réveille à l'hôpital entouré de Jean, Marc et de Louise.

Tu te réveilles enfin! Se réjouit Jean.
Vincent s'il te plaît. Dis moi la dernière chose dont tu te souviens. Demande Marc en agrippant les rebords du lit.
Non mais attend, il vient de se réveiller. Il s'est fait tabassé laisse le 5 minutes. Répond Louise d'un air défensif.
J'ai vraiment très-très mal à la tête. Se plaint Vincent.»

Jean s'adresse à Marc: «On revient plus tard. On a déjà attendu la matinée, on a encore le temps c'est le week-end.»

Jean et Marc se retirent de la salle et vont aller faire un tour dans le couloir.

Louise reste avec son frère qui vient de se réveiller.

- Tu sais que Maman et Papa s'inquiètent beaucoup pour toi. C'est la deuxième fois que t'es à l'hôpital en même pas un mois. Ils parlent aussi de te faire changer de lycée.

Attends... Attends... Changer de lycée?
Lorsque t'as eu l'idée d'aller dans ce lycée de bas rang. Nos parents n'ont pas aimé que tu y ailles et maintenant ça confirme juste leur mauvais pressentiments.
Dis leur que c'est bon.
Un simple <<c'est bon>> ne va pas suffir, ils ont peur pour ton bac. Tu sais à quelle point l'éducation c'est important pour eux.
Oui, oui...
T'as pas envie de partir du lycée et de rejoindre le miens?
Je peux pas partir, j'appartiens au lycée... J'ai des gens là-bas que je ne peux pas quitter.
T'as réplique aussi ne va pas passer avec Maman et Papa.
Laisse moi un peu de temps, s'il te plait...

Louise sort de la chambre et fait signe à Jean et Marc qui se trouvaient assis à côté de l'entrée d'entrer.

Vincent, dis nous qui t'as fait ça. Commence abruptement Marc.
... Je m'en souviens pas.
Tu te souviens de rien de la soirée? Demande Jean.
Non... Rien, c'est vide. Je me souviens d'avoir été aux toilettes. Puis je suis sortie dans le jardin puis rien. Plus de lumière, il faisait tout noir. Témoigne Vincent.
Ok, on a pas de preuves qu'il s'agissait des «Journalistes». On sait juste qu'ils étaient 4 dont au moins une fille, d'après Jean, qui étaient avec eux. Avec ces informations, on pourrait croire qu'il s'agissait d'eux mais... Un groupe de garçons avec juste une fille c'est super fréquent. Analyse Marc.
Il n'y a pas beaucoup de personnes qui veulent nous faire du mal donc je pense toujours que ce coup a été fait par les Journalistes. Continue Jean.
Abdel n'est pas là? Questionne Vincent
On a envoyé un message concernant ton état dans le groupe. Abdel l'a vu et dit qu'il arrivait sans fournir d'autres détails. Il n'est pas rentré chez lui, il nous l'aurait déjà dit sinon j'en suis sûre.

Soudainement, Abdel arrive dans la chambre en sueur.

Je suis venu aussi vite que j'ai pu. Je suis navré de ce qui ait pu t'arriver, enfin, vous arriver. Corrige Abdel en remarquant que Jean et Marc étaient aussi amochés par leur combat.

Jean se rapproche:- On a pas été au complet, tu sais?

Oh, tu sais je suis pas un bon combattant...
Même si tu ne l'es pas. A plusieurs, on est plus fort. L'unité n'est pas au complet lorsqu'un soldat manque, qu'il soit au front ou pas. Ton aide aurait peut-être pu nous faire découvrir qui étaient les mecs qui nous agressés. Répond Jean.
Laisse, ça ira. Il n'y a pas mort d'homme... Au moins, il est là Défend Marc.
T'as réussi à faire bonne impression? Continue Marc.Oui, pour une fois. Rétorque Abdel. Bien alors l'objectif a été atteint. On a juste un peu été pris pour cible par des gens qui nous veuillent du mal. Et on ne sait pas de qui il s'agit.Mon Dieu... Dit Abdel avec peine.

Marc se tourne vers Vincent:- Vu ce qu'ils t'ont fait, je pense que tu vas rester quelques jours ici. T'inquiète on te prendra les cours. Repose toi bien.

Vincent se contente de sourire en guise de remerciements. Jean, Marc et Abdel quittent la salle.

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