Chapitre 46

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Jeudi


« Pas là... Le groupe de la classe dit qu'il n'est pas venu. Valentine aurait donc raison ? » S'interroge Vincent en scrutant la place vide habituellement occupée par Marc dans l'ancien QG.


- Tu penses encore à lui ? Demande Jean.


- Ouais, imagine c'est vrai. Et qu'il est vraiment prisonnier.


- Mon pote, t'es vraiment trop gentil. Tu penses encore à lui. Après tout ça.


- Je lui en veux quand même, mais même c'est donc un peu grâce à lui qu'on est là. Qu'on se fréquente tous.


- Peut-être mais là, on a quand même perdu l'un des nôtres.


 - ... Ouais, peut-être qu'il joue encore un jeux. En conclut Vincent.


Midi


- Du coup, avec le club inexistant. On fait quoi ? Demande Paul.


- Chepa. Lance Jean. On va essayer de plus se concentrer sur les cours.


- Ben je sais pas vous, mais le premier trimestre allait encore je trouve. On ne sait pas fait mal remarquer par les profs. Commente Vincent.


- Ouais, bon, pour moi ça pourrait toujours mieux aller. Dit Jean.


- Moi ça va, je me débrouille encore assez bien. Dit Paul.


- Je vais encore ramener ce sujet, mais Paul, t'en penses quoi du message de Marc? Demande Marc. Je veux dire, il n'a pas été là, aujourd'hui.


- Mouais, je crois que c'est du mytho. Et toute façon suffit de rater une journée de cours pour que la vie scolaire appelle chez toi. Dit Paul.


- Marc a mis le numéro de la vie scolaire en spam chez lui. Dit Jean.


- Ils envoient une lettre pour signaler ton absence. Répond Jean.


- La lettre prend toujours 2 semaines avant d'arriver chez soi. Lance Vincent.


- Ouais, bon, ben tant pis alors. Peut-être il est partie, genre, une fugue.


- C'est vrai, ou il a juste rage quit. Car Caro a gagné face à lui.


Une autre personne approche et commence à participer à la discussion.


- Il est pas là votre ami ? Demande Monika.


- Disons, qu'on a une embrouille avec lui. Explique brièvement Vincent.


- Ouais, je comprends. Il est spécial.


- Tu veux quoi ? Demande Jean.


- Moi ? Rien, juste un peu curieuse. Et les autres de la classe se demandaient aussi où il est. Mais personne n'ose vous approcher. Tellement vous êtes bizarre. Dit Monika avant de s'en aller.


- On gagne, on est des héros. On perd, on est classé parmis les gars bizarres. Commente Jean.


- Laisse au pire, on fait de notre mieux et c'est déjà ça. Dit Vincent.


Le Clubs des AudacesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant