Chapitre 11

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Marc, Jean et Abdel étaient déjà là quand Vincent arrive.

Jean lance à Vincent:- Enfin! T'as réussi à te perdre dans ta propre ville?


Marrant. On y va? Enchaîne Vincent.


Marc répond:- Oui mais... Tiens met ça autour de ton poignet.

Vincent reçoit une ficelle qu'il s'enroule autour du poignet.


C'est pourquoi faire? Demande Vincent.


C'est toujours utile d'avoir une ficelle sur soi. Et puis, on garde ça au lieu de nos T-shirts, les ficelles passent partout.


Les autres l'avaient déjà au poignet. La ficelle de Vincent était bleue, Abdel avait violet, Jean a gris et Marc rouge. Les Audaces rejoignent la fête. La musique déstabilise Abdel et Vincent à peine ils furent entrés.

Marc se tourne vers eux et fait signe qu'ils doivent se rapprocher puis tente de parler:- Ok les gars chacun va aller de son côté. Il est 21h maintenant. On se retrouve à minuit dans le jardin là-bas.

Marc montre une verranda du doigt puis reprend:- Amusez vous mais n'abusez pas non plus. A plus tard.

Chacun part de son côté.




Vincent s'en va directement aux toilettes et s'y enferme.



«Je déteste être à des fêtes. Je croyais qu'on allait rester ensemble... mais non! Putain en plus je fais pas ce qu'on m'a dit de faire... Je dois aussi contribuer à ce que les gens aient une vision positive du club... Je ressortirai dans une heure je pense. Le temps que les gens soient sous l'effet de l'alcool. Je pourrais mieux socialiser...»


Vincent sort son téléphone et commence à jouer. Mais même pas 5 minutes après que quelqu'un toc à la porte.


«Oh, ouvre la porte là! T'es pas le seul à avoir des besoins là.» Dit la personne avec rage.


Vincent ne dit rien et cherche sur Youtube des bruits de pets qu'il met le son au maximum.

Le type derrière la porte ne dit rien et arrête de toquer suite aux sons qui émanent, selon lui, de la personne se trouvant dans les toilettes.

Vincent lâche un soupire et continue sa partie sur son téléphone en espérant que personnes ne reviennent l'embêter pendant la prochaine heure.

Jean fait le tour en cherchant la présence d'un buffet. Il l'a trouvé mais le buffet était déjà en train de se faire vandaliser par des personnes qui soit en mangeaient soit essayaient d'en mettre le plus possible dans leur poche. Jean laisse tomber et change de pièce où se trouvait une télé et d'autres personnes accrochées à la télévision. Ils étaient en train de jouer à Smash Bros. Jean s'approche d'eux et regarde la partie. A la fin de la partie, Jean leur demande:- «Possible que je puisse jouer aussi?


Chepa, tu penses pouvoir te contrôler si tu perds?»


Les 2 autres rigolent puis l'un d'entre eux tend une manette à Jean qui se met à jouer avec eux.

Abdel est allé directement au jardin contemplé les étoiles avec des fumeurs tous autours de lui. Abdel regarde aveuglément le ciel mais ne l'observait pas. Des mains se posent devant ses lunettes.


«C'est qui?



Abdel ne répond pas à la question et se retourne directement.


Roh, t'es pas drôle. Tu ne joues pas le jeux.


C'est vrai. Mes excuses Caroline...»


Après avoir quitté le groupe Marc monte au premier étage sur les 2. Pour voir Maxime et d'autres de ces anciens collègues de l'athlétisme assis sur un fauteuil en cuire en train de regarder un épisode de Bob l'éponge.


«Mais qui voilà! Je suis content que t'aies pu venir. Cela faisait longtemps que le groupe d'athlétisme du collège n'était plus au complet. Assieds-toi. Applaudit Maxime.


Marc se choppe un tabouret et se rapproche d'eux. Il était le seul qui tournait le dos à la télé.

Jonathan, un Jamaïcain, adresse la parole à Marc:- J'ai entendu dire que tu t'es formé un groupe remplis de mecs ringards, encore?

Maxime enchaîne:- C'est son petit fan club c'est bon. Il a le droit de fréquenter qui il veut. Mais même tu sais ce qu'on dit «On est la moyenne des personnes que l'on fréquente». Tu penses que ça va durer cette fois-ci?

Marc ne réagit pas.

Jonathan continue:- Tu sais que l'on ne fait que de rigoler, hein Marcou? Entre collègues. Surtout entre nous 3. Les triples-éclairs comment ils nous appelaient.

Maxime y jette son sel: C'est dommage que tu t'es blessé le genoux. Oui... les ligaments croisés hein? Quelle saloperie.

Marc se penche vers l'avant du tabouret:- J'ai récupéré. Et les membres de mon club ne sont pas mes fans mais mes amis.

Jonathan hurle de rire:- Attends attends. Ce sont tes amis? Toi? Tes potes? Ton cercle est composé d'un mec fragile antisocial, d'un mec né à la mauvaise époque et d'un nerveux. On dirait plus que vous allez faire un attentat qu'autre chose là.

Maxime demande à l'ex-athlétisme:- Tu dois sûrement avoir une bonne raison d'être avec eux. Vous ne venez pas du même monde. Vous êtes tous trop différents. En quoi ça change maintenant, d'avant?

Jonathan reprend:- Dis pas que c'est du hasard que vous vous êtes retrouvé entre vous, le hasard avec toi ça n'existe pas. T'as toujours eu une tendance à forcer le destin des autres espèce d-...


Ecrase! Lance Marc. J'ai vu en eux du potentiel voilà pourquoi je les ai recruté pour former le club qui va d'ailleurs bientôt fêter son anniversaire.


Vous n'avez aucun potentiel. Le tiens tu l'as gâché en quittant le club d'athlétisme et en commençant à fréquenter ces rejetés de la société. Le pire c'est que tout cela vient d'une petite embrouille entre toi et le gosse du coach Beverley. Réplique Jonathan.


Allez c'est bon, t'es là. Cela me fait très plaisir que tu soies venu. Allez viens, c'est ton épisode préféré en plus.»


Marc se rapproche un peu plus de ses anciens collègues et regarde l'épisode avec eux.

Le Clubs des AudacesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant