Le Clubs des Audaces

Chapitre 7

 Le lundi qui suit se retrouvent club des Audaces comme d'habitude dans leur salle attitrée pendant la pause de 12h et cela dans le calme. Cette fois-ci c'était Jean qui a pris la parole en premier:- «Alors, j'ai été cherché les T-shirts du club et voilà à quoi ça ressemble.

Il en tend un devant les autres membres du groupe. Le T-shirt était blanc avec écrit «Audaces» sur le torse et «Club des Audaces» au dos. Les autres membres étaient très satisfaits des résultats avec tout le monde qui était en train d'applaudir.

Les membres essayent les T-shirts calmement.

La couleur est au top! S'exclame Vincent.

Je suis d'accord, on a une sale dégaine avec ces T-shirts. Acquiesce Jean.

Le club pourra enfin commencer son soft-power dans le lycée. Continue Marc. Dit aux traiteurs que nous sommes très satisfaits du produit final.

Vincent ne peut s'empêcher de sourire.

- Les gars il faut que l'on sorte avec ces T-Shirts dehors. On commence déjà notre influence envers les gens avec nos dégaines.

Les autres membres sont d'accords avec Vincent. Et tous quittent la salle, en fermant la clé, pour aller dehors se la jouer avec leur nouveau T-shirt. Le club des Audaces posent à la sortie du bâtiment et attirent l'attention des élèves dont certains n'hésitent pas à filmer leur gênante prestation.

- « Ils se la jouent Power-Rangers, ou quoi?» Discutent les élèves en les observant porter des T-shirt moulant de même collant.

Mais pendant leur show, un groupe de personnes aux mêmes couleurs se rapprochent d'eux.

Le plus petit d'entre eux s'adressent aux Audaces: - «Hey, le club des ratés. Vous nous piquez notre style.

L'autre groupe se rapprochant possédait aussi des T-shirts aux mêmes couleurs mais avec d'autres mots écrits dessus: pas «Audaces» mais «Journalistes».

La fille du groupe adverse lance aux Audaces: - Vous cherchez vraiment à vous intégrez dans la vie étudiante des élèves. Bandes de sous-merdes. Enlevez vos T-shirts, on les avait en premier.

Parmi les Audaces tout le monde restait silencieux quelques instants sauf Jean qui ouvre en premier sa bouche:- Y a un problème les merdeux? Vous vous frottez à nous, alors que tout ce que vous faites c'est parler des nouveaux livres arrivant au CDI et du menu de la cantine de la semaine! Votre journal est de la grosse chiasse!

Les Journalistes lancent un regard noir vers Jean. Mais c'est Raphaël, la plus petite personne du groupe, qui répond les mains dans les poches à Jean: -Je crois que tu t'emportes un peu trop, Jean Jean. Dans l'administration, dans vos locaux, dans vos salles vous êtes les maîtres mais ici dans la cours. Vous n'êtes rien, à part des simplets! Et malgré le fait que vous n'aimiez pas nos articles, nous, on a des élèves derrières nous, et les profs qui nous soutiennent dans nos enquêtes. On a pas besoin de faire les baltringues pour obtenir quelque chose! L'UNSS gratuit c'est ça? Les gymnases du lycée sont dans un état de merde! Tous les équipements sont rouillés où en train de rouiller. Nos casiers rouillent de l'intérieur, les lycées d'à côté disent qu'on serait responsable du retour du Tétanos en France. Et tout cela à cause de vos idées en cartons! Enfin, en rouille plutôt.

Marc fait signe à Jean de lui laisser la parole:- T'as un problème Raphaël? T'as toujours le seum qu'on t'ait refusé dans notre club parce que t'as des problèmes de self-control?

Raphaël sert sa boule anti-stress se situant dans son pantalon, à l'abri des regards.

Raphaël ne répond pas puis crache par terre.

Marc se rapproche du crachat et crache à son tour dessus.

Raphaël sourit: - C'est bien, tu te dégonfles pas, cette fois.

Ne fait pas le malin Raphaël, je vous prends quand vous voulez.

Oui, bien sûre. Dit Marc.»

Raphaël part avec ses 4 autres collègues.

Abdel se rapproche de Marc:- «Vraiment? T'acceptes la guerre à ces êtres corrompus et sous-développés? Le club risque de prendre une mauvaise réputation...

Marc ne dit rien. Vincent prend la parole: - Il pense que c'est un bon moyen de gratter des votes pour les très prochaines élections pour la maison des étudiants.cC'est ça son idée derrière sa tête.

Marc sourit puis se tourne vers Vincent:- C'est exact. J'ai foi. Et pourquoi prendrais-je le risque de déclarer la guerre à un club adverse du même bahut que je connais depuis des années? Parce que je peux, tout simplement.»

Abdel soupire.