✔️ Hôpital ✔️

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Je suis un idiot. Je suis à peine nommé béta de la meute que je ne prends pas soin de cette dernière. Le camion nous a fauché avec violence. Adrian est passé sous les roues du camions. J'eu du mal à le sortir tellement s'étaient compliqué et fermé. Je n'ai pu contacté les secours, c'est un témoin qui les appela. J'étais et je suis encore sous le choc. Arrivé à l'hôpital le plus proche, les infirmières prirent mon ami sous leurs ailes. La secrétaire obtenu les coordonnées téléphonique du père d'Adrian.

Plusieurs minutes passent, l'Alpha et les anciens sont enfin arrivés. Dès que son père m'a vue, il s'est avancé vers moi et m'a baffé. Je n'ai jamais eu de violence et pourtant, je sais que je l'ai mérité. Je m'en souviens et je m'en souviendrai toujours.
Après une heure de stress constant à attendre dans le halle des urgences, les infirmières sont venues nous voir. Elles nous ont indiqué sa chambre. En entrant, je compris qu'il n'avait peu de chance de survivre, tout du moins, peu de chance de vivre et s'en sortir idem. Il était accroché à une perfusion, avait un masque pour respirer et plusieurs bandages. Nous entendions le bip de son cœur grâce à une machine. Malgré les tissus le cachant, une tâche de sang était présente sur son abdomen. Son sang. Je laissa l'Alpha prendre la main de son fils tout en lui murmurant de se réveillé.
Je ne me souviens plus après combien de temps mais nous remarquons que le bip du cœur d'Adrian commence à ralentir pour finalement faire un bruit en continu.
Dès la première seconde où cela se fis, le père d'Adrian appuya sur le bouton rouge posé sur le chevet. Ce dernier envoya un message pour indiquer un problème. Un attroupement composé de médecin et d'infirmière survint dans la chambre. L'un d'eux avait un défibrillateur. Je compris directement qu'on le perdait. J'étais en train de perdre mon meilleur ami. J'étais en train de perdre une personne que je considère comme un petit frère. Le médecin dit alors la phrase qui nous fit tous peur. "On va le perdre, première décharge, 3 go." Il fit cela plusieurs fois avant de finalement annoncer " mes condoléances mais nous avons fait ce que nous pouvons. Heure du décès 15 heures 56 et 57 secondes." Après cette phrase, toutes l'équipe médicale partie. J'alla me chercher un verre de café et j'eus des remontrances de la part de ma partie licanthrope. J'avais tué le fils de l'Alpha mais après quelques minutes, je sentis une aura puissante, très puissante, celle d'un Alpha. Cette aura sortait de la chambre d' Adrien. Pensant que c'était un Alpha venus prendre le corps de celui ci, je me rua dans la chambre et ce que je découvris me fit à la fois pleurer de joie mais également soumis.

Mais avant cela, retournons au coté d'Adrien, plusieurs heures avant.

Je me trouvais encore dans un état de confusion, pris entre les limbes de la conscience et le monde réel. Autour de moi, les contours flous d'une chambre d'hôpital se dessinaient, et j'entendais les voix de personnes proches. Parmi elles, je distinguais mon père, mon meilleur ami Jérémi, ainsi que quelques anciens de notre meute. Leurs paroles me parvenaient, mais j'étais impuissant à leur répondre.Mon père, d'une voix grave, prit la parole : "Si jamais il ne survit pas, tu seras exclu de ma meute pour toujours." Jérémi, sans un mot, répondit simplement : "Oui, Alpha..." Leur échange se fondit dans le brouhaha ambiant, et mes sens s'embrouillaient davantage. Soudain, je perçus un étrange bruit et une agitation s'empara de la pièce. Des mouvements rapides et précipités semblaient animer les personnes présentes. Perdu entre deux mondes, je me demandais ce qui m'arrivait. Une sensation de légèreté m'envahit, comme si j'étais en suspension dans les airs, détaché de toute réalité tangible. Une voix inconnue résonna : "Première décharge, 3 gigaoctets." Alors, une série de décharges électriques se fraya un chemin à travers mon corps, provoquant une sensation désagréable. Pourtant, malgré la douleur, je me sentais comme porté par les vents, dérivant dans un univers parallèle. J'avais l'impression de voler, de m'élever au-delà des contraintes physiques. Mais pourquoi me soumettre à de telles épreuves ? Je me questionnais sur les raisons qui poussaient ces individus à me délivrer de puissantes décharges électriques. Pourtant, ils répétèrent cette procédure à plusieurs reprises, m'infligeant ces décharges à intervalles réguliers. La voix inconnue reprit : "On recharge, 3 gigaoctets." Une fois de plus, je fus traversé par cette sensation électrique, ébranlant mon être fragile. Je ne comprenais pas les motivations derrière ces actes cruels. Était-ce nécessaire ? Dans mon monde intérieur, je trouvais la paix, mais ces interminables décharges perturbaient ma quiétude. Finalement, après de multiples essais, un silence relatif s'installa. Les voix se turent, remplacées par le murmure feutré des pas résonnant dans la pièce. La tension dans l'atmosphère était palpable. Puis, la voix inconnue annonça d'une voix empreinte de gravité : "Toutes nos condoléances, mais nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir. L'heure du décès est fixée à 15 heures 56 et 57 secondes." Une vague d'émotions contradictoires m'envahit. La réalité de ma situation commençait à s'imposer à moi, brisant les illusions de mon monde intérieur. Les mots prononcés résonnaient comme un écho lointain, témoignant de ma vulnérabilité face à l'issue fatale qui m'attendait. J'étais submergé par une multitude de pensées, incapables de trouver un sens à cette épreuve inattendue.

Soudain, je compris qu'on m'enleva la perfusion de mon bras.
N'étant pas totalement dans mon état naturel, je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je pense que les évènements se sont déroulés comme cela mais je n'en suis pas sûr.
La troupe de médecin semble partir et mon père s'approche de moi. Il me murmure quelques mots que je n'entends guère. Il s'assoit sur mon lit et me mord le bras. Soudain, je sens mon corps rependre une chaleur dans mes veines. Réellement, c'est comme ci, de là où m'avait mordu mon père, un liquide se déversait dans mes veines, qui le propagèrent dans tout mon corps. Je compris seulement après quelque chose de très important, mon père m'avait mordu pour me sauver en me transformant en loup garou, en lycanthrope. Après cela, quand tout le monde sauf mon père fut partie de la chambre, mes cottes craquèrent pour se remettre dans une autre manière et ma peau s'enleva peu à peu pour laisser place à des poils. Après au moins 5 bonne minutes de torture, tout s'arrêta. Je pus ouvrir les yeux et me mettre debout mais je retomba aussitôt sur quatre pattes. Je compris en me regardant dans le miroir de la chambre, je m'étais transformé en loup garou. Je mesurait la même taille qu'un petit louveteau. Je suis un pelage noir avec des yeux verts, signe que j'étais encore aux commandes.
Je lâcha sans faire attention mon aura dans tout l'hôpital. Un bruit se fit et je découvris les anciens émerveillés, chuchotant des projets, Jérémi dans une position un peu soumise mais heureux et mon père fier. Je me releva pour me tenir droit, le buste en avant et la tête devant, une tenue de dominant. Cependant, ayant la taille d'un louveteau, cela était sans doute marrant a regardé car mon père pouffa de rire.
Après ses quelques secondes, je sentis que je n'avais plus le contrôle de ma personne, que j'étais spectateur de mon propre corps. Mon loup, dominant, grogna sur les personnes en envoyant son aura pour les soumettre. Un louveteau d'à peine quelques minutes qui grogne déjà et veut montrer sa supériorité doit vite être remis dans le droit chemin. Mon père voyant cela, se moqua de la situation puis, me grogna dessus pour soumettre le loup.
Sauf que, je sentis une piqûre dans mon cou. Mon loup se retourna mais commença déjà a somnolé. Je m'endormis avant même de réellement reprendre le contrôle totalement. Finalement, je me retransforma, avec mes vêtements.

Un Descendant Imparfait [REECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant