L'âge de l'amour #BenoîtCostil [Tome 3] Terminée

Chapitre 29

Mercredi 27 Octobre 2021 16h30

PDV Roxane

Roxane : Doucement bébé...maman elle essaye de se concentrer...

Je grimace en caressant doucement mon ventre dans lequel mon fils s'est décidé de se mettre à danser plus qu'à l'accoutumer. Si seulement il n'avait commencé que maintenant ça irait, mais c'est depuis hier soir qu'il ne s'arrête plus. Il a bougé toute la nuit donc impossible de dormir, ce qui fait que je suis fatiguée mais impossible de me reposer, déjà d'une, parce que monsieur n'a pas l'air décidé à arrêter sa petite fête solo dans mon ventre, et de deux, parce que j'ai pris du retard dans mes cours qu'il faut vraiment que je rattrape.

J'ai vraiment adoré vivre ma grossesse, sentir mon bébé grandir, évoluer, mais là, la seule chose que je souhaite c'est que ça se termine au plus vite. Déjà parce que je ne supporte plus d'être énorme, ensuite parce que je suis à trois semaines du terme et que ce dernier mois est tout simplement très compliqué niveau physique et fatigue, mais c'est aussi et surtout parce que j'ai plus que hâte de tenir mon bébé dans mes bras.

Sa chambre est totalement terminée, ses placards sont remplis de vêtements tout aussi mignon les uns que les autres, la réserve de couches est pleine, tout le nécessaire pour bébé est également prêt, Benoît a même déjà monté le parc dans un coin du salon même si il n'ira pas encore tout de suite. Le siège auto convertible en cosi est également installé dans la voiture de Benoît, tout est prêt, même ma petite valise pour la maternité, il ne manque plus que le petit bonhomme. Mais selon ma gynéco, au vu de la dernière échographie qui était la semaine dernière, il est fort possible que j'aille jusqu'au terme, qui est le 19 novembre, voire même que je le dépasse.

Je baille pour la énième fois de la journée et passe brièvement mes mains sur mon visage pour me réveiller. Je sais que mes nuits ne seront pas meilleures lorsque j'aurais accouché, surtout au départ, mais se sera toujours mieux de me lever de temps en temps pour m'occuper de mon fils que de le sentir continuellement bouger et ne pas dormir du tout. J'adore le sentir bouger, je ne pourrais jamais dire le contraire, mais j'aimerais aussi qu'il fasse des pauses pour me permettre de me reposer un peu.

Je soupire en fermant mon ordinateur, à quoi bon m'obstiner à continuer d'essayer de travailler alors que je ne suis tout bonnement pas capable de me concentrer plus de cinq minutes d'affilées. Je me lève, non sans difficultés, de la table à laquelle j'étais assise et décide d'aller marcher un peu dans le jardin. J'enfile rapidement un long gilet et ouvre la porte vitrée pour sortir et respirer une bonne dose d'air frais.

Je trouve vraiment le temps extrêmement long quand je suis seule à la maison comme ça, à ne rien pouvoir faire, pendant que Benoît est à son entraînement. En revanche, je n'ai pas vu passer cette année, nous sommes déjà quasiment en novembre, dans deux mois ce sera Noël, puis le nouvel an, tout ça passe beaucoup trop vite.

Je fais mon petit tour tranquillement en tenant bien mon gilet fermé tout en caressant mon ventre où mini-Costil s'est calmé, bien sûr ce petit diable attend que je sois en mouvement pour arrêter de bouger mais dès que je serais posée il recommencera son cirque. J'ai presque envie de dire qu'il est aussi pénible que son père.

Je souris à cette pensée et m'assois sur un chaise de la terrasse tout en soufflant pour faire passer cette énième petite contraction. Ma mère, Milène, Cynthia et ma gynéco m'ont dit que c'était normal que j'en ressente de temps en temps au cours des dernières semaines, mais plus j'approche du terme, plus elles sont douloureuses, j'ai peur de ce que se sera le jour de l'accouchement.

Benoît panique à chaque fois que j'en ai une parce que, la plupart du temps, je m'arrête dans ce que je suis entrain de faire pour souffler un bon coup en attendant que ça passe, et bien sûr à chaque fois il a peur que ce soit le moment. Je vous jure que j'ai vraiment peur qu'il me fasse un malaise le jour J, tellement il stresse pour un rien.