Les dessins numériques sont entièrement réalisés de mes propres mains, comme la couverture de l'histoire. Certains chapitres seront également illustrés. Je vous prie donc de ne pas voler mes dessins, car cela me prend énormément de temps. Si vous so...
⚠️ ne volez pas mes illustrations digitaux, si vous voulez utiliser mes dessins vous devez me mentionner ⚠️
Précédemment :
(T/P) : « Ok, ok, calme-toi. C'était juste un accident qui s'est produit au collège. »
PDV (T/p) :
Katsuki fixe son regard sur moi avec sérieux et dit : « Développe. »
Je réponds : « Vous croyez que je suis en train d'écrire une dissertation ou quoi ? »
Il rétorque : « Ho ta gueule raconte ! »
Je réplique : « Ce n'est pas une histoire joyeuse. »
Katsuki me regarde fixement alors que je souffle et me remémore un passé plutôt désagréable au collège.
Shoto intervient en disant : « Si c'est trop douloureux à raconter, ne te force pas, ou sinon je peux raconter à ta place si tu le souhaites », avec son habituel air blasé.
Katsuki le critique en disant : « On t'a pas sonné, l'admis par recommandation ! »
Shoto lui lance un mauvais regard.
Katsuki continue en disant : « Tu as un problème, le double-face !? », irrité par son regard.
Je calme la situation en souriant pour rassurer Shoto et je dis : « Ne t'inquiète pas, Shoto, je vais le faire, merci. »
Katsuki s'interroge : « Comment se fait-il qu'il soit au courant de ton passé et pas moi ? »
Je réponds : « Tout simplement parce que nous avons passé notre collège ensemble. »
Katsuki insiste : « Tch ! Raconte l'histoire en attendant que tout le monde finisse leurs tests ! »
Je commence à raconter un passé peu réjouissant.
Je dis : « Comme vous le savez déjà, j'ai eu un retard dans la déclaration de mon alter, ce qui a entraîné un début d'harcèlement. Pendant cette période difficile, j'ai quand même réussi à me faire une amie. C'était une personne magnifique, physiquement et mentalement. Elle m'a accepté tel que j'étais, sans alter, j'ai même presque oublié l'existence de mon harcèlement grâce à elle... », avec un sourire mélancolique.
Je marque une pause pour reprendre mon souffle, mon cœur me serrant progressivement.
Katsuki interrompt en demandant : « Ensuite? »
Je réponds : « Un tragique accident est survenu... »
Ma gorge se serre et je claque mes joues pour reprendre mes esprits.
Je reprends : "Un tragique accident est survenu de manière imprévisible. Mon amie a été victime d'une attaque perpétrée par un groupe de criminels qui venaient de commettre un hold-up dans une banque. Elle a été prise en otage puis exécutée par les malfrats. À partir de ce moment-là, tout s'est effondré dans mon esprit. Les doux souvenirs que j'avais avec elle ont disparu, laissant place à un vide béant et à l'harcèlement que j'ai subi en début d'année."
Après avoir regardé le ciel un moment, incapable de soutenir le regard de Katsuki, je poursuis mon récit. "Puis la deuxième année est arrivée et j'ai fait la rencontre de Shoto. J'ai été désignée pour être son binôme afin de l'aider à s'intégrer dans la classe, alors que j'étais moi-même détestée de tous. À ma grande surprise, il est resté avec moi et je me souviens exactement de ce qu'il m'a dit, hilare : "Je préfère être avec toi plutôt qu'avec des filles qui me collent H24 juste pour avoir mon numéro ou même juste pour parler à moi grâce à la popularité de mon père.""
Shota commence alors à sortir du matériel pour d'autres tests et je commence à m'étirer tout en poursuivant mon récit. "Puis un jour, alors que je me faisais agresser par mes harceleurs dans un couloir, Shoto est arrivé au mauvais moment. Les agresseurs ont repéré sa présence et commençaient à s'approcher de lui pour lui régler son compte. J'étais alors au fond du gouffre, ne sachant plus quoi faire, je me rappelle seulement avoir tendu le bras en direction de Shoto, puis plus rien. J'avais perdu connaissance. Par la suite, j'ai appris que mon alter s'était déclaré. J'avais créé un geyser de cristaux qui avait touché de plein fouet mes harceleurs, mais par chance, Shoto n'avait pas été touché."
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Shoto intervient alors : "Au passage, tu as détruit la moitié du bâtiment B de l'établissement."
Je me remémore alors le moment avec gêne. "Je préfère ne pas m'en rappeler... La restitution a été difficile à gérer..."
Katsuki me regarde avec un air indescriptible, mais je continue mon récit. "Les victimes de mon attaque ont été transportées en urgence pour des soins intensifs. L'affaire a été rapidement classée. Le médecin a conclu que cet accident avait été provoqué par un excès de stress et d'harcèlement."
Katsuki ne peut s'empêcher de demander : "Et tes parents dans tout ça !?"
Je réponds tristement : "Ils ont été arrêtés après ma troisième année de collège pour trafic illégal."
Il s'empresse de questionner à nouveau : "Quel genre de trafic ?"
Moi : « Comme je te l'ai expliqué, mon alter est composé exclusivement de Crystal. Mes parents m'ont contrainte à le créer dans le but de le vendre ou de le convertir en yens. Toutefois, j'avais déjà déclaré mon alter auprès des autorités, ce qui a entraîné une enquête et leur arrestation. A l'heure actuelle, ils sont toujours incarcérés. Voilà toute l'histoire. »
Shota nous informe qu'il est possible d'aller boire un verre d'eau ou de se rendre aux toilettes en attendant qu'il récupère des petits robots qui vont nous évaluer.
Je me dirige vers le lavabo extérieur de l'immeuble, où je contemple l'eau qui coule du robinet, tandis que la classe discute entre elle.
Katsuki : « (T/s)...»
J'esquisse un sourire affectueux en entendant mon ancien surnom.
Moi : « Cela fait longtemps que je n'avais plus été appelée ainsi...»
Je me retourne vers lui, le regard fatigué. Il m'enlace.
Moi : « Tu aimes vraiment me prendre dans tes bras, décidément ! » je ris doucement
Katsuki : « Tais-toi, je ne sais pas quoi dire. »
Moi : « Ne t'en fais pas, cela me réconforte bien plus que les mots creux du type "je suis désolé". »
Je réponds à son étreinte avec chaleur et nous restons ainsi quelques instants, appréciant le silence. Nous rejoignons ensuite les autres pour poursuivre l'évaluation de nos alters.
Shota reprend la parole : « Bien, reprenons. (T/n), à toi maintenant. »
