Adieu, mon amour

V

Cette fameuse nuit

Je regarde à travers le juda.
Il continua à taper sur la porte.

Je m'arrête 30 secondes.

- Est-ce que tu as vu l'heure Hatik ?

- Ouvre moi stp.

- T'es pas dans ton état normal, je me trompe ?

- Ohh jai peut-être bu 1 ou 2 verres.

- Je suis désolé mais non.

- Je t'en supplie euh je sais même pas comment tu t'appelles c'est vrai

- Rentre chez toi.

- Je peux pas, tu veux que ma mère me voit dans cet état. J'AI PAS ENVIE DE LA BLESSER.

- Arrête de crier pour commencer.

- Je t'en supplie ouvre moi.

J'hésitais à lui ouvrir, il commençait à réveiller les voisins. Je pouvais pas le laisser comme sa.

Je finit par lui ouvrir la porte.
Il s'avance vers moi.
Il me regarda droit dans les yeux d'un regard insistant.

Il finit par me prendre dans ces bras.
Je savais pas quoi faire je suis pas du tout du genre tactile avec les gens.

Je finis par le tirer vers moi et le traîne jusqu'au canapé.

Il avait pas bu qu'un ou deux verres il a dû descendre une bouteille entière.

Je commence par lui enlever ces baskets, sa veste.

Il avait des beaux cheveux bouclés, je lui attache et l'allonge sur le canapé.

Il était complètement mort.

Je contemplais sans visage, il avait une petite cicatrice au dessus de son sourcil.

Je finis par poser ces affaires et retourner dans ma chambre.

Je m'allonge mais le sommeil ne vient pas à moi, je me retourne et finit par me mettre sur le dos et regarder le plafond.

Que m'arrivait-il ?
Je ne me reconnaissais pas.

Je commençais à penser à ma vie et ce que aurait dû être ma vie !

Mais tout ne se passe pas comme prévu.
Tout était écrit et j'ai dû l'accepter sans mit opposer.

Et puis avec des « SI » on referait le monde.

Après des heures de cogitation, je finis par m'endormir.

*

Il est 8:50.

J'étais complètement KO.
Je me lève voir si Hatik est réveillé.
Mais Monsieur dormait paisiblement. Je ne voulais pas le réveiller.

Je pris une douche, prépara le petit déjeuner.

Je suis poser sur ma petite table de cuisine entrain de bosser et déjeuner en même temps.

Je me lève récupérer un bouquin qui était dans le salon.

Hatik est réveillé. Je ne sais pas trop comment l'aborder.

- Bien dormis ? lui dis-je.

- J'ai archi mal au crâne.

- Je t'apporte un doliprane.

...

- Tient. Tu devrais prendre une douche. Ça te fera du bien.

- J'ai pas de quoi me changer.

- Change au moins ton t-shirt. J'ai de quoi !

- Vas-y.

Je lui montre la salle de bain lui laisse de quoi se sécher et lui dépose le t-shirt, je pars lui préparer un petit dej.

Il rentre dans la cuisine. Et s'assoit face à moi.

- Je suis désolé pour hier soir !

- T'inquiète.

- J'étais pas dans mon état normal. Je vais finir par te devoir un resto si sa continue.

-  Comme si je ne l'avais pas remarqué. Pas besoin. Alors comme sa t'es le genre de type à se bourrer la gueule ?

- Et qu'est-ce que tu veux on est pas parfait !

- Certes mais c'est pas une raison pour faire ça.

- J'en avais besoin.

- Explique toi, enfin si tu veux.

- Tu connais des problèmes de famille.

-Ah ouais je vois.

Je voulais pas insister, je vois qu'il était gêné de parler de ça.

- Tu fais quoi ? me dit-il.

- Je révise mes cours de droit.

- Ah c'est bien tu fais une fac de droit.
Mademoiselle souhaite être avocate !

- Et pourquoi pas ! Tout est possible dans la vie quand on veut on peut !

- Parle pour toi !

- Tu trompes complètement à mon sujet, sache le ! Je suis pas celle que tu crois.

- T'es pas la petite fille à son papa, qui lui paye tout ? Arrête de faire la modeste.

- Tu me prends pour qui ? Pour une fille qui a besoin de quelqu'un pour subvenir à ces besoins ? Je me débrouille toute seule !

- Tu me prends pour un con je crois !

- Vas-y casse toi !

Hatik se leva.
- ET COMMENCE PAS À ME MANQUER DE RESPECT !

Je finis par me lever aussi.

- Prend tes affaires et casse toi d'ici.

- T'inquiète pas Aâna tu me reverra pas !
Il prit sa veste et ces baskets et se barra en claquant la porte.

Quel sombre connard !

Il m'a foutu la haine c'est bon.

Je ferma la porte à clé et partit me calmer.

Je voulais casser tout ce qu'il y avait autour de moi.

Et déjà comment savait-il que je m'appelais Aâna ?