XII

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Ce message me disait :
« Un homme te cherchait aujourd'hui, je lui ai dis que tu ne vivais pas ici »

Je me doutais bien de qui c'était.
Mais ce qui m'interpella était le contenu du message.

Sa ne fait que 2 tours dans ma tête.
Je décide d'appeler Maria malgré l'heure qu'il était.

Sa sonner, une, deux, trois puis quatre elle répond enfin.

« Maria me dit pas que tu m'as trahis ?

- Mais non voyant de quoi tu me parles ? T'as vu l'heure ?

- Rien à foutre ! Je veux savoir comment mon paternel a pu savoir que je vivais ici ???

- Je te promet que jamais je t'aurais fais sa !

- Alors comment il a pu me retrouver aussi vite ? Juste après que tu m'ai dit qu'il voulait me rencontrer hein ?

- Mais j'en sais rien Aâna ! J'y suis pour rien je peux te le jurer !

- Je vais faire quoi moi maintenant ! Putain ! »

Et je raccrocha sans même lui laisser le temps de me répondre.

Je me leva de mon lit et m'approcha de ma fenêtre.

Je regardais qu'il n'y est personne.
Cette histoire va finir par me rendre folle.

Je retourne me coucher essayant tant bien que mal de trouver le sommeil.

*

Le lendemain matin

Je me prépare pour aller à la fac.
Je sors de l'appart.
Hatik est au pied de ma porte.

- Tu me veux quoi encore ?

- C'est qui ce mec qui te cherche ?

- T'as pas à savoir.

- C'est pas une réponse clair.

- C'est quand que tu vas me lâcher un peu parce que je commence à serrer avec tes questions ?

- Si tu me dis pas c'est qui, prochaine fois qui passe je le ramène au pied de ton appart.

- Fait sa et t'aura affaire à moi !

Je m'en alla.

Comment bien commencer la journée.
Les cours sa me pesaient en ce moment.
J'étais complètement ailleurs et ça se sentais sur mes notes.

J'étais ailleurs à force de cogiter.
J'étais épuisé par le manque de sommeil.
Rien n'allait bien.

Pendant les cours j'avais bien réfléchit et j'ai pris une décision.

Je marchais sur le chemin du retour pour rentrée.

Je m'arrête 30 secondes et regarde s'il était là.
J'aperçois toute une émeute.

Si je rentre je sais ce qu'il m'attend.

Et puis merde, je finis pas rentre dans leur cité.
Je m'approche en cherchant du regard Hatik dans l'attroupement.
Plusieurs voitures flics étaient là.

Adieu, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant