II

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Depuis quelques mois, je me suis installé à Nanterre tout près de ma faculté.

Je fais une fac de droit. Mon plus grand rêve est de finir avocate.

Je veux prouver à cette société de merde qu'il y a pas que les riches qui peuvent réussir dans leur vie.

Je veux être un exemple, montrer, prouver que même en ayant rien dans la vie on peut s'en sortir.
Ceux qui disent non, la société nous stigmatise ce sont des faibles, oui des faibles d'esprit, car quand on veut on peut !

Je vis tout près d'une cité.
Je passe à côté de celle-ci tout les matins et soirs.
Toujours les mêmes qui sont posés en bas du bâtiment.

*

Un matin comme les autres, je déjeune tranquille devant mes dessins animés (une grande âme d'enfant), je me prépare pour les cours.

08:06

Je dévale les escaliers, toujours en retard bordel même pour la rentrée je suis pas à l'heure.

J'entre dans l'amphi un nombre incalculable d'étudiant déjà installée. Et merde :

- Mademoiselle, il faudrait peut-être arrivée à l'heure pour le première cours.

- ...

- Je vous parle il me semble.

- J'ai entendu, que voulez vous que je vous dise.

- Tout simplement vous excusez.

- Excusez-moi de mon retard.

- Bien, installez vous nous allons commencer, et passez me voir à la fin du cours s'il vous plaît.

Première cours je me fais déjà remarquée.
La fin du cours sonne.
Je voulais faire en sorte de quitter discrètement la salle mais finalement :

- Mademoiselle, attendez !

Je me retourne et me rapproche de son bureau.

- Vous êtes Mademoiselle comment ?

- Faidala.

- Et Mademoiselle Faidala, je vous conseille d'éviter d'arrivée en retard aux cours si vous ne voulez pas être virée.

- C'est une menace ?

- Non, c'est un conseil.

- Ça n'a pas l'air, pour un retard vous me jugez !

- Entre nous on sait très bien que vous n'allez pas finir la première année...

- Pardon ? Vous me jugez par rapport à quoi ? Parce que je m'appelle Faidela, c'est ça ?

- Ne dites pas ne que je n'ai pas dis, s'il vous plaît.

- Je préfère m'en aller parce que vos propos me dépasse. Au revoir Monsieur.

Et je quitta la salle, j'étais furieuse. Putain première jour et sa me stigmatise direct juste par mon nom de famille.

Quel société de merde !

Adieu, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant