VI

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Quelques jours plus tard

Écouteurs aux oreilles, je marchais pour aller en cours.

On m'attrape le bras.
Je finis par me retourner.
Je le regarda droit dans les yeux.

Il me tend mon t-shirt.

Je continue à le regarder, je finis par retirer un écouteur.

- Tient.

- Merci. Mais tu pouvais le garder.

- Non merci ! Je veux pas le t-shirt d'une petite bouffone qui se croit au dessus de tout le monde.

- Pardon ? Tu te prends pour qui ? On se connaît même pas que tu te permets de me juger putain.

- Je ne dis que ce que je vois.

- Alors c'est cette image que je reflète hein ?
Putain. Croit ce que tu veux sa met égal.

- Tout est parfait ! À jamais.

Et s'en alla.

- C'est ça barre toi pauvre con !

Il se retourna, je voyais la haine qu'il avait dans ces yeux.

- Répète si t'es une femme.

- T'es qu'un pauvre con ! T'as très bien entendu.

Il s'avança vers moi et petit à petit je reculais vers le mur, j'étais de celui-ci.

Il pointa son doigt vers moi.

- Ne t'avise plus jamais à me manquer de respect. me dit-il.

Et il mit un coup de poing dans le mur.
Et s'en alla.

Je le suivis du regard. Je le voyais qu'il avait mal. Je le regardais pendant de longue seconde quand un homme ayant l'âge d'être mon père me demanda si tout allée bien. Je lui dis que oui.

Je finis par marché pour pouvoir le rattraper.
Et l'arrêta.
On se regarda droit dans les yeux et un truc se passa mais je ne serais dire quoi.

Je lui pris sa main.
Il saignait, je lui enroule le t-shirt autour de sa main.

- Laisse moi te soigner, Hatik.

Il me suivit jusqu'à mon appart sans discuter.

Je ratais mon cours de droit, mais bon pas grave je rattraperai ça plus tard.

J'ouvre la porte et il alla se poser sur le canapé.
Je vais chercher de quoi le soigner dans la salle de bain.

Je déposa mon téléphone près de lui.

- Dit moi si ça te fait mal.

Il me répondit pas.
Je sentais qu'il avait la haine mais qu'il ne voulait pas s'énerver contre moi.

- T'inquiète.

Je continua de lui désinfecter la main.

Mon téléphone se mit à sonner.
Hatik jeta un coup d'œil.

- Tu réponds pas ?

Je me retourna.

- Je rappellerai plus tard. C'est pas important.

Sauf que mon téléphone n'arrêtait pas de sonner.

- Répond. me dit-il.

Je pose tout prit mon téléphone.

« Allô ?

...

- oui ça va et toi ?

...

- désolé j'étais occupée.

...

- si, mais je me sentais pas bien.

...

- oui promis, je vais rattraper !

...

- toi aussi tu me manques.

...

- Maria, tu pourras passer ?

...

- Vas-y. Bisou. »

Je raccrocha et posa mon téléphone.
Je pris le bandage et continua à l'enrouler.

- C'est qui ?

- Une amie.

- Tu me prends pour un con ?

- Mais non.

- Vas-y dit moi c'est ta soeur c'est ça ? Dit le !

- C'est l'assistante sociale qui s'occupait de moi c'est bon t'es content.

Je lui fais un noeud.
Je range tout.

- Quoi ?

Il m'attrapa la main.

- Assit toi et explique moi tout là, je te suis pas.

Je m'assis face à lui.

Et lui raconta.

Adieu, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant