Adieu, mon amour

IX

Le lendemain matin

Denier jour avant le week-end.
Je me prépare, déjeune.
J'en file mes baskets.
Et je dévale les escaliers.

Je sors du bat.
Et on me crie bouuu.
Je sursaute voyant Hatik.

Il m'attrape me serra fort contre lui, il était juste mort de rire. Je le repoussa.

- Ça va pas à la tête ou quoi ?

- Roh ça va je rigole Aâna.

- Avoue tu kiffes m'appeler par mon prénom matin ? lui dis-je ne souriant.

- Mais n'importe quoi avec ton prénom moche la.

- Pardon j'ai prénom aussi rare qu'un diamant.

- Pouuuah toi tu te prends pas pour de la merde.

On commence à marcher, on se taquine tout le long du chemin.

- Bon sinon tu quittes à quel heure les cours ?

- 17:30. lui dis-je exaspéré.

- Vas-y je passe te recup ce soir, on va sortir zoné ensemble.

- No problemo.

- Te hablo espagnol ! Ohh me gusta

- Sí senor.

- Tu débrouilles bien !

- Et toi je pensais qu'à part le langage de la street tu ne connaissais rien d'autre.

- Tu me prends pour un bête c'est ça ? Bref je te laisse ici je dois y aller à ce soir bandera.

- Ohh y tù. lui crie t-elle.

Il m'a même pas laisser le temps lui répondre qu'il était déjà partis.

Je découvrais chaque jour une nouvelle facette de Hatik.
Malgré son côté très mystérieux, j'appréciais le personnage.

Mais en soit je connaissait rien de lui.
Ce soir j'essayerai de percer ce mystère.
Il est pire qu'un livre cadenassé.
Je sens qu'il a du vécu mais sera t-il prêt à mon parler.

*

J'ai passé une journée banale.
Je sors de la fac.
Je cherche du regard Hatik.
Je n'ai même pas de quoi l'appeler.
J'ai pas son numéro.

Je m'avance un peu.
Puis je le vois adossée contre sa voiture mais il était dos à moi.
Je me rapproche de la voiture.

Puis un mec arrive le tsheke.
Je m'arrête.
J'observe la scène.
Hatik avait l'air nerveux.
Il fait des grands gestes avec ces mains.
J'arrive pas à entendre ce qu'ils se disent.
Le mec s'en va.

Il se tourne puis m'aperçoit.
Je m'avance vers lui.
Visage crispé.

Je lui demande :
- C'était qui lui ?

- C'est pas tes affaires. Mêle de toi de ce qui te regarde.

- Si c'est comme ça, sort tout seul ce soir alors.

Je m'en vais.
Il finit par me rattraper par le bras.

- T'es sérieuse là ?

- Très sérieuse. Putain j'ai l'impression d'avoir un mur face à moi. Je connais rien de toi Hatik. Je sais même pas ce que tu fais dans la vie, quel âge tu as, si t'as de la famille. Moi je me suis ouverte à toi parce que tu me l'as demandée. Mais toi ?

- Croît pas que c'est si facile de parler.

- C'est bon tu commences à faire ta victime comme au premier jour !

- TU ME PRENDS POUR TON PD. me cria t'il.

Tout le monde nous regarder autour de nous.

- Arrête de crier putain.

- Je fais ce que je veux d'accord. Si t'es pas contente bah casse toi ! Rien à foutre des gens.

- Aller vas-y dégage.

Il monte dans sa voiture et démarre en furie.
J'avais la haine c'est bon.
2 fois qui me fait sa. Il me prend trop pour sa petite.

Je comprenais pas son comportement.
Je sais pas, j'ai comme l'impression qu'il me cache quelque chose qui ne veut pas que je découvre.

Je suis entrain de marché pour rentrer à l'appart.
Énervée bien évidement.

**

J'arrive dans le hall de mon bâtiment.
J'ouvre ma boîte aux lettres.
Je regarde le courrier.
Je prend ce qu'il faut

Je monte les escaliers.
Arrivée à mon étage.
Je vois quelqu'un assis sur les escaliers.
C'est Maria.

- Maria ?

- C'est pas trop tôt 1:00 que je t'attend.

- Mais tu m'as pas appelé ?

- Non, j'ai le droit de passer à l'improviste.

- Il y a quoi ?

- Rien du tout ! Bon tu m'ouvres cette porte j'ai mal aux fesses et j'ai atrocement faim !

J'ouvre la porte.
Nous rentrons.

Je vous passe notre soirée.
On a juste préparé à manger, discuter en même temps.
Ça me fessait du bien d'avoir de la compagnie.
Je me sentais moins seule.

On passe à table.
Puis je repense à Hatik et notre embrouille de taleur.
Elle hante mes pensées.

Puis Maria me dit :
- Oh oh tu pensais à quoi ou plus tôt à qui ?

- Personne.

- Aâna, il faut que je te parle.

Oulala quand Maria commence par m'appeler par mon prénom avec ce ton ce n'est jamais bon signe.

- Ton passage à l'improviste n'était pas normal je le savais !

Elle me regarda.
Elle ne savait pas quoi me dire.

Comó esta las chicas ?

Voilà la suite en espérant qu'elle vous plaise !
Je tenais à remercier tout particulièrement tout les filles (ou mec on ne sait jamais) de voter et de commenter. Sachez que je vois tout vos commentaires et sa me fait énormément plaisir !
Continuez à voter et commenter !
Je vous souhaite une bonne soirée.
Et à demain 20:00 pour la suite.

Buenas noches ✨