XI

480 32 8
                                    

On est dans le parc.
On s'assoit.
Il me regarde dans le blanc des yeux.

- T'as kiffé mes yeux ou quoi ?

- En même temps t'as des beaux yeux bleus.

- Je sais.

- Bref je voulais discuter avec toi de 2 3 choses.

- Je t'écoute.

- Je ne sais même pas par où commencer.
Bon écoute je suis pas un mec bien, ni stable dans sa vie. En ce moment c'est un peu le bordel donc je préfère qu'on arrête de se voir. Tout ça nous mènera à rien.

- C'est sa ton excuse  pour que je m'éloigne de toi ? T'as pas pu trouver plus crédible !

- Aâna je t'en supplie écoute moi !

- Que je t'écoute dire des conneries ? Tu me prends pour une conne !

Je me lève pour partir.
Il finit par m'attraper par le bras.

- Lâche moi putain.

Il me regarde dans le blanc des yeux, je vois à travers son regard de la haine.

- Tu veux finir avec un mec qui fume boit et qui vend ? C'est sa ton rêve ! Si je fais sa c'est pour te protéger ! TE PROTÉGER DE MOI !
Tu crois que sa me fait plaisir ? Putain mais si je pourrais je passerai mon temps avec toi !

Un silence de plomb règne.
Je ne savais quoi dire.
À quel genre d'homme avais-je fais confiance ?

- Elle te va mon explication ! Malgré mon apparence de belle gueule ce cache un côté obscure qu'il ne faut pas connaître.

- T'as finis ?
J'en avais les larmes aux yeux.
Deuxième personne qui a réussit à me faire pleurer dans ma vie.

Il avait gagner.
Il avait gagner mon cœur sans me rendre compte.

- Je te déteste putain !!!! Je te hais !! Je veux plus jamais que tu m'adresses la parole ni que tu me regardes ni rien du tout. C'est clair ?

Je lui tourne le dos.
Cette fois-ci c'est le cœur serré que je le quittais.
Pourquoi m'avait-il fait sa ?
Comme si je n'avais pas assez de problème !

Hatik la suivait du regard.
Le regarde faible, il prit une clope et lui tourna le dos.

Pendant ce temps là, Aâna se dirige vers la porte de son bâtiment.
Elle ouvrit la porte et s'arrête quelques secondes.
Elle finit par se retourner et cherche du regard Hatik.

Et puis en une fraction de seconde elle se dit que tout s'écroule autour d'elle.

Elle réfléchit pas et repart d'un pas décisif vers Hatik.

Elle se mise face à lui.
Et lui dit :

- Laisse moi t'aider ! On trouva une solution à 2.

Hatik fuait son regard.
Il savait qu'au fond de lui il allait bousillé sa vie. Et puis au fond de lui il n'attendait que sa.
Devait-il écouter son cœur ou sa raison ?

- Hatik, je te promet que je serais là pour toi quoi qu'il arrive !

Il écoutait mais ne disait rien.

- Hatik !!!!

- QUOI ?? Tu veux que je te dise quoi !?

Il caressa son visage et la prit dans ces bras.
C'était leur premier long moment de tendresse entre eux.
Aâna été blotti dans ces bras.
Elle n'avait encore jamais ressenti ça.
On aurait cru que le monde c'était arrêté qu'il n'y avait plus qu'eux.

- Je veux pas te souffrir. me dit Hatik.
Je préfère qu'on en reste là.

Puis il la lâcha et s'en alla sans même se retourner.
Aâna resta là sans même bouger.
Le voyant s'en allait loin d'elle.
Des perles salés se misent à couler.

Elle finit par rejoindre son appartement.
Elle s'enferma à clé.

Elle passa son week-end enfermé dans son appartement.

L'histoire avec son paternel plus celle d'Hatik était de trop.
Aâna était submergé par des sentiments qui lui sont inconnus encore aujourd'hui.

*

Des jours se sont écoulés.

Je rentrais tranquillement de la fac.

J'arrive en bas de mon bâtiment.
Qui je trouve au pied de son immeuble ?
M'attendant patiemment un oinj à la main !
Hatik.

Il la regarde en souriant.
Elle s'approcha de lui.

- Ça été ta journée ? lui demande Hatik.

- Qu'est-ce que sa peut te foutre ?

- J'essaie d'être gentil avec toi et toi tu me refoules.

- T'as oublié beaucoup trop vite notre discussion de la dernière fois.

- Aâna, laissons nous une chance !

- Une chance de quoi ?
Tu la dis toi même que c'était vouer à l'échec.

- Je le pensais pas ! Et tu le sais très bien !

- Justement je ne sais rien ! La vie c'est pas un jour blanc, un jour noir.

-  Tu disais vouloir m'aider ?

- Qui te dit que c'était pas des paroles en l'air hein ? Après tout tu me connais pas aussi bien.

- Tu me prends pour ton PD ?

- Exactement !

- Tes qu'une sale ...
Il ne finit pas sa phrase.
Première fois qu'il se retenait d'insulter.
Il jeta son joint et s'en alla.

- C'est sa prend la fuite comme dhab de toute manière !

Je monte à mon appart.
J'étais énervé.
Il croit revenir comme bon lui semble ?
Mais la vie c'est pas comme sa !

**

Il était tard le soir.
J'étais allonger sur le dos, les yeux rivés sur le plafond. Je n'arrivais pas à dormir.

Je me retournais dans tout les sens afin de trouver le sommeil mais en vain.

Mon téléphone se mit à vibrer.
Je venais de recevoir un message.
Le numéro m'était inconnu.

Ce message me disait :
« Un homme te cherchait aujourd'hui, je lui ai dis que tu ne vivais pas ici »

Je me doutais bien de qui c'était.
Mais ce qui m'interpella était le contenu du message.

Sa ne fait que 2 tours dans ma tête.
Je décide d'appeler ***** malgré l'heure qu'il était.

La suite dans le prochain épisode...

Adieu, mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant